vendredi 29 juin 2007

Dans la famille D......, je voudrais....

Dans cette famille il y a :

Martine la mère
Philippe le père
Vincent le fils -unique-

Et je veux présenter ces créateurs passionnés et talentueux, si vous ne les connaissez pas encore...

J'ai découvert d'abord le père et ai appris qu'il aimait la bière mais surtout la première gorgée.
Le fils nous a présenté ses parents "qui lisaient Télérama et étaient profs", ceci en chantant
La mère, très modeste, mais déjà depuis longtemps dans ma classe, coin bibliothèque,
était en fait la première à avoir goûté à la vie "publique et reconnue"
Plus tard j'ai rencontré Marthe la grand-mère qui était institutrice comme moi
et au cours de nos "fréquentations" j'ai connu toute la famille:
les oncles, tantes, cousins les autres grands-parents....

Cette famille a une maison qui est devenue comme on dit "une résidence secondaire" qui est le point d'ancrage pour tous.

Mais je laisse la parole à Philippe :

" A Malause, en agrandissant la maison, ils pouvaient caresser le rêve de jeter les bases d'un havre familial. (...) Comme dans beaucoup de familles, un éclatement géographique se dessinait, qui ne remettait pas en cause l'idée de cercle ni celle de fratrie, mais risquaient de rendre plus difficiles les moments de vie passés tous ensemble. (...) Elle serait la maison des vacances, celle de leurs enfants, de leurs petits enfants. Elle serait un rempart contre l'éclatement géographique et la dissolution affective.(....) En écrivant ces mots, j'ai bien conscience d'être le simple maillon d'une chaîne sociologique."
" Une maison de vacances ne prend sa substance qu'avec les rythmes, les jeux, le ras-du-sol investi par l'imagination et le rire des petits. Je me souviens de la fête que ce fut d'implanter un portique dans le jardin, avec trapèze, corde à noeuds, corde lisse, échelle de perroquet.'...) Et aucune piscine n'aura jamais autant retenti de fous rires que le grand baquet en zinc qu'on remplissait près du noyer."

Extraits de A GARONNE de Philippe DELERM,
....bien-sûr.

C'est exactement ce que je pense que devrait être l'esprit d'une maison de famille, en Normandie.... ou ailleurs......




1 commentaire:

Lyvie a dit…

J'ai adoré ce livre non pas tant parce qu'il parle de la place d'une maison dans une famille, (quoique???), mais surtout parce que cette maison est dans le sud ouest, près de l'endroit où moi-même j'ai passé des vacances. Elle n'était pas près de Garonne enchanteresse, mais la maison au bord du Lot de ma grand mère m'a laissé des souvenirs extrêmement proches de ceux dont parle si bien philippe Delerm; Et puis j'entends ma mère me me dire : "mais qu'est ce que tu mascagnes?", c'est la première fois que je retrouve cette expression dans un livre et d'une si jolie manière...
J'ai été émue par le passage où il parle de cette expression et des gens du Sud-Ouest, et quand j'ai appris que cette maison tant aimée allait s'appeler "la Mascagne"! alors là, j'ai été ravie!