mercredi 18 novembre 2009

Hors de Prague : Terezin


Terezin n’est pas un camp comme les autres. La propagande nazie veut donner une image rassurante du sort des juifs déportés. Un film est tourné : " Le führer offre une ville aux juifs" et le 23 juin 1944, la Croix-Rouge est invitée à venir constater que le sort des juifs disparus dans toute l’Europe n’est pas "si terrible". Et les nazis présentent à l’organisation internationale un camp modèle : des familles confortablement logées, des enfants jouant paisiblement, des prisonniers sereins, une intense vie artistique....

... une mascarade dont les régimes totalitaires ont le secret.



"Drôle" de destinée que celle de cette ville de Terezin,
située à environ 60 km au nord de Prague...

L'Histoire l'a transversée plusieurs fois...


Et 2 livres à lire pour y pénétrer :

"Nous allions sur les beaux jours" de Patrick Cauvin

En 1944, la propagande nazie fit tourner un film destiné principalement aux représentants de la Croix -Rouge internationale, intitulé le Führer offre un village aux Juifs. On y voyait, dans une atmosphère de joie et de travail, évoluer des juifs " heureux " dont la plupart furent exécutés après le tournage. Ce fut sans doute par l'intermédiaire du cinéma, l'acte de mystification le plus cynique et le plus tragique qui ait été commis.

" Le Requiem de Terezin " de Josef Bor

Raphaël Schächter, pianiste et chef d’orchestre tchécoslovaque, arrive au camp de Terezin le 30 novembre 1941 et le quitte pour Auschwitz le 16 octobre 1944. Entre ces deux dates, il réussit, en dix-huit mois d’efforts désespérés, à répéter et à faire jouer le Requiem de Verdi.
Josef Bor (1906-1979) raconte cette histoire vraie en s’inspirant des versets du Requiem et en associant sa réflexion sur l’histoire à une méditation sur la musique.
Une œuvre unique, d’une remarquable vitalité.

2 commentaires:

Clau a dit…

voilà la découverte d'une ville que je ne connaissais pas....

tanette a dit…

Je n'avais jamais entendu parler de cette ville au destin tragique...