mercredi 27 mai 2015

Au Panthéon

 Jean Zay fut le très jeune ministre de l’Éducation Nationale et des Beaux Arts du Front Populaire, en 1936, à 32 ans. 

En l’espace de trois ans (1936-1939) il allait 
non seulement créer le festival de Cannes, mais aussi le Musée de l’Homme, le Musée d’Art Moderne, il allait organiser l’Exposition Universelle de 1937, lancer la Cinémathèque Française, rénover la Bibliothèque Nationale, restaurer le château de Versailles et la cathédrale de Reims, fonder le CNRS et même l’ENA, instaurer l’obligation scolaire jusqu’à 14 ans, imposer l’éducation physique à l’école, la médecine préventive scolaire...

De "Gringoire" à "Je suis Partout", la presse de droite et d’extrême droite s’est acharnée 
sur « Zay le franc-maçon », 
le « bolchévique » 
mais surtout sur « le juif Zay ». 

En 1940 il est arrêté par Vichy, emprisonné jusqu’en 1944. 
Le 20 juin des miliciens viennent le chercher dans sa prison, l’abattent et le jettent dans un ravin. 
Son corps ne sera identifié qu’en 1948. 

Extrait de cet article


Extrait d'un article du CERCIL
(la présidente de cette association est la fille, Hélène, de Jean Zay)

Le 27 mai, 
Geneviève de Gaulle-Anthonioz, 
Pierre Brossolette, 
Jean Zay  
et Germaine Tillion 

entreront au Panthéon. 
Les « entrées » au Panthéon ont une double vocation. 

Il s’agit de rendre hommage à une personnalité dont le parcours a valeur d’exemple. 
Mais il s’agit aussi de commémorer les grands événements de la vie du pays.

« J’ai voulu que ce soit l’esprit de Résistance qui puisse être salué par le choix de ces quatre personnalités qui seront autant d’exemples pour la Nation »

a souligné le président de la République. 


Pierre Brossolette




Geneviève De Gaulle-Anthonioz




Jean Zay



Germaine Tillion

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