Comme du papier peint.
Vu sur le sol hier
Merci la Nature.
Qui ne nous déçoit jamais...
jeudi 31 octobre 2019
mardi 29 octobre 2019
Tombe de Géricault
Suite à l'article de Monique -clic- et le jeu de piste initialisé par les bibliothécaires de Montargis, je donne quelques précisions sur la tombe de Géricault, vue au Père Lachaise.
Voici un extrait d'un blog avec un article très illustré et fort documenté à lire ICI :
" Ce tombeau a une longue histoire narrée ici par Jean-Charles Hachet.
D’abord réalisé en marbre, présenté au salon de 1841, le tombeau se dégrade rapidement…
Le gisant est mis à l’abri au musée de Rouen et remplacé par une simple palette, puis, à la mort du fils naturel de Géricault qui lègue une partie de sa fortune pour cela, les sculptures du premier tombeau sont fondues en bronze.
Le tombeau, entouré d’une grille, se compose aujourd’hui d’un piédestal sur lequel repose le peintre gisant, en bronze, avec trois reproductions de ses tableaux sur des plaques de bronze, le radeau de la méduse sur la face principale et des chevaux guidés par un soldat sur les petites faces.
Cette histoire mouvementée explique les dates des différents éléments :
1840 / 1883 sur le gisant, 1839 sur le radeau de la méduse, 1884 sur les plaques latérales."
++++++++++++++++
La
tombe de Théodore Géricault (1791-1824) se trouve dans la division
douze du cimetière du Père Lachaise. La statue est l’œuvre d’Antoine
Etex.
"Théodore Géricault,
né le 26 septembre 1791 à Rouen et mort le 26 janvier 1824 à Paris ( à moins de 35 ans....), est
un peintre, sculpteur, dessinateur et lithographe français.
Incarnation
de l’artiste romantique, sa vie courte et tourmentée a donné naissance à
de nombreux mythes.
Son œuvre la plus célèbre est Le Radeau de La
Méduse (1818-1819).
Théodore Géricault naît dans une famille aisée de
Rouen, originaire de la Manche, à Saint-Cyr-du-Bailleul où un lieu-dit
du même nom, l’«Hôtel Géricault » existe toujours. Il y reviendra
régulièrement pendant de nombreuses années, notamment chez ses cousins à
Saint-Georges-de-Rouelley.
C’est là qu’il découvre le milieu équestre,
future source d’inspiration et qu’il y peint sa première œuvre connue :
son autoportrait (1808). De nombreux tableaux du peintre sont restés
dans cette famille.
Mais une majorité d’entre eux ont été détruits lors
des bombardements de 1944.
La tombe est surmontée d'une statue de bronze
ainsi qu’un bas-relief représentant Le Radeau de La Méduse, tous deux
signés Antoine Étex.
Pour ce dernier, Géricault est l'unique artiste
depuis Phidias et l'Antiquité grecque à avoir su dessiner les chevaux,
jusqu'à proposer une étrange psycho-physionomie de l'artiste."
Voici un extrait d'un blog avec un article très illustré et fort documenté à lire ICI :
" Ce tombeau a une longue histoire narrée ici par Jean-Charles Hachet.
D’abord réalisé en marbre, présenté au salon de 1841, le tombeau se dégrade rapidement…
Le gisant est mis à l’abri au musée de Rouen et remplacé par une simple palette, puis, à la mort du fils naturel de Géricault qui lègue une partie de sa fortune pour cela, les sculptures du premier tombeau sont fondues en bronze.
Le tombeau, entouré d’une grille, se compose aujourd’hui d’un piédestal sur lequel repose le peintre gisant, en bronze, avec trois reproductions de ses tableaux sur des plaques de bronze, le radeau de la méduse sur la face principale et des chevaux guidés par un soldat sur les petites faces.
Cette histoire mouvementée explique les dates des différents éléments :
1840 / 1883 sur le gisant, 1839 sur le radeau de la méduse, 1884 sur les plaques latérales."
lundi 28 octobre 2019
Rouge ce matin
Chaque année, ce rouge
me fait venir cette comptine
aux lèvres :
Il pleut des feuilles jaunes
(Laisser tomber les mains)
(Laisser tomber les mains)
Il pleut des feuilles rouges
L’été va s’endormir
(Les deux mains contre la joue)
L’été va s’endormir
(Les deux mains contre la joue)
Et l’hiver va venir
(Promener les doigts sur le dos de la main)
Sur la pointe de ses souliers gelés.
(Promener les doigts sur le dos de la main)
Sur la pointe de ses souliers gelés.
Anne-Marie Chapouton
Pour les petites mains
de
Maternelle...
Pour Ethel
&
Eléonore
mercredi 23 octobre 2019
Célébrités au Père Lachaise
D'abord les 3 tombes les plus recherchées dans la promenade "romantique au Père Lachaise"
(sans savoir exactement l'ordre de succès de ces 3 personnes)
Mis juste là pour attirer "la clientèle", car à l'ouverture ce cimetière était hors de Paris, sur la commune de Charonne ( la banlieue quoi pour certains snobs parisiens, donc se faire enterrer à côté de Molière et La Fontaine, cela se posait là, au début du XIX siècle !)
Un cénotaphe — du grec κενοτάϕιον : kenos (« vide ») et taphos (« tombeau ») — est un monument funéraire qui ne contient pas de corps
Contrairement au mausolée, élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes, et dont la forme rappelle celle d'un tombeau.
Frédéric Chopin
( décédé à Paris le 17 octobre 1849,
tombe extrêmement fleurie de roses blanches le 18 octobre ! )
Victor Noir, jeune journaliste
( voir ICI l'évolution de l'histoire de ce gisant tout à fait réaliste... )
(sans savoir exactement l'ordre de succès de ces 3 personnes)
+++++++++++
Certains tombeaux sont vides
comme ceux de La Fontaine et Molière...
Mis juste là pour attirer "la clientèle", car à l'ouverture ce cimetière était hors de Paris, sur la commune de Charonne ( la banlieue quoi pour certains snobs parisiens, donc se faire enterrer à côté de Molière et La Fontaine, cela se posait là, au début du XIX siècle !)
Un cénotaphe — du grec κενοτάϕιον : kenos (« vide ») et taphos (« tombeau ») — est un monument funéraire qui ne contient pas de corps
Contrairement au mausolée, élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes, et dont la forme rappelle celle d'un tombeau.
lundi 21 octobre 2019
Père Lachaise
Le Père-Lachaise, cimetière créé en 1804, est improprement dénommé : son nom officiel est
« cimetière de l’Est ».
Trop administratif, les Parisiens lui préférèrent toujours celui de « Père-Lachaise » en référence à François d’Aix de la Chaise (1624-1709), membre de l’ordre des Jésuites, et qui fut confesseur de Louis XIV.
Cet intime du roi venait fréquemment se reposer dans la maison et le parc que possédaient l’ordre en ce lieu.
Trop administratif, les Parisiens lui préférèrent toujours celui de « Père-Lachaise » en référence à François d’Aix de la Chaise (1624-1709), membre de l’ordre des Jésuites, et qui fut confesseur de Louis XIV.
Cet intime du roi venait fréquemment se reposer dans la maison et le parc que possédaient l’ordre en ce lieu.
Lieu de promenade surtout, car "so romantic" !
Le Père-Lachaise compte aujourd’hui plus de 69 000 sépultures.
On compte au colombarium,
autour de 26 500 cases sur trois niveaux.
dimanche 20 octobre 2019
Atelier des Lumières
Rue de Saint Maur,
Paris 11ème,
vendredi dernier
Dans une ancienne fonderie,
visite à l'atelier des Lumières.
La fonderie du Chemin-Vert est créée en 1835 par les frères Plichon, pour répondre aux besoins de la marine et du chemin de fer pour des pièces en fonte de grande qualité.
Les deux frères, issus d’une famille de maréchaux-ferrants,
sont devenus fondeurs lors de la Révolution Industrielle.
L’usine occupe alors un terrain de 3 126 m2 et emploie 60 personnes.
L’usine occupe alors un terrain de 3 126 m2 et emploie 60 personnes.
Vestiges de la fonderie....
Elle est ensuite vendue à la famille Martin, qui en est toujours propriétaire, et abrite durant 65 ans une entreprise spécialisée dans la fabrication et la vente de machines-outils.
L’entreprise déménage en 2000 et quitre la rue de Saint-Maur
.
En 2013, Bruno Monnier,
Président de Culturespaces, découvre le lieu abandonné
et imagine y créer
le premier centre d’art numérique intramuros à Paris.
Jusqu'au 31 décembre, on peut y voir....
On peut aussi y voir
"Japon rêvé",
clin d'oeil de la fascination de Van Gogh
pour les estampes japonaises.
Pas de jolies images
car difficile de "capter" le mouvement
de cette "exposition immersive"...
lundi 14 octobre 2019
Poème
Les hasards et une de mes copines de blog, me font réfléchir et trouver "un mot dont on aime la sonorité".
Je repense au mot CENACLE.
Découvert et apprécié lors de ma première classe de CM1 comme maîtresse d'école, en 1980.
Voici ce poème de Lucienne Desnoues ( je le sais pratiquement par coeur)
Je repense au mot CENACLE.
Découvert et apprécié lors de ma première classe de CM1 comme maîtresse d'école, en 1980.
Voici ce poème de Lucienne Desnoues ( je le sais pratiquement par coeur)
CEREMONIE DU FLAN
Je prépare un dessert de fête. C'est l'hiver
Et dans cette heure où l'on me croirait seule
M'entoure un cénacle d'aïeules.
Le temps couvert, le feu couvert
Éclairent la recette sur la table,
Exacte, et les ingrédients indiscutables.
La cuiller est de bois et le moule est de cuivre.
Je casse un premier œuf dans le bol blanc.
Mon oeuvre se nommera flan.
Mes aïeules, puis-je poursuivre?
En s'inclinant les dames ont souri
Qui vécurent sous les François, sous les Henri.
Les jaunes d'œufs béats, le lait simplet rayonnent.
Le sucre est d'un grain fort civilisé.
La vanille des alizés
Reluit, subtile négrillonne.
Je dose le chaud, le soupçon de sel,
D'un doigt très familier, d'un cœur très solennel.
Achèvera ma tâche, en grand secret, le four.
Puis je démoulerai l'œuvre qui tremble
Et nous l'admirerons ensemble,
Dames qui m'escortez toujours,
Touchant d'éternel mes moindre minutes
Et qui sous les Le Nain, sous les Chardin vécûtes.
Je prépare un dessert de fête. C'est l'hiver
Et dans cette heure où l'on me croirait seule
M'entoure un cénacle d'aïeules.
Le temps couvert, le feu couvert
Éclairent la recette sur la table,
Exacte, et les ingrédients indiscutables.
La cuiller est de bois et le moule est de cuivre.
Je casse un premier œuf dans le bol blanc.
Mon oeuvre se nommera flan.
Mes aïeules, puis-je poursuivre?
En s'inclinant les dames ont souri
Qui vécurent sous les François, sous les Henri.
Les jaunes d'œufs béats, le lait simplet rayonnent.
Le sucre est d'un grain fort civilisé.
La vanille des alizés
Reluit, subtile négrillonne.
Je dose le chaud, le soupçon de sel,
D'un doigt très familier, d'un cœur très solennel.
Achèvera ma tâche, en grand secret, le four.
Puis je démoulerai l'œuvre qui tremble
Et nous l'admirerons ensemble,
Dames qui m'escortez toujours,
Touchant d'éternel mes moindre minutes
Et qui sous les Le Nain, sous les Chardin vécûtes.
Lucienne Desnoues - Les Ors - Editions Seghers
Chez nous, ce WE, pas de flan, mais confection de gelée de pommes et de confiture de châtaignes.
Plus une promenade et ramassage de cèpes, appréciés en omelette
lundi 7 octobre 2019
En profiter encore
Manger encore et encore
de bonnes et belles tomates
fournies par l'AMAP
( et en belle quantité)
puis attendre juillet prochain pour recommencer.
Recevoir aussi un demi pied de déleri branche
et chercher des recettes
sur Internet
pour l'accommoder
( céleri braisé à la tomate et aux oignons)
S'offrir une jolie bruyère
pour égayer
ses matins
en jetant un coup d'oeil
sur la terrasse chaque matin.
Faire griller ce WE les premières
châtaignes ramassées, dans le poêle remis en route.
Voilà comment on change de saison doucement.
Excellente semaine à vous
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