jeudi 29 février 2024

Prix littéraire, vigne à Puisseguin

 En nous baladant dans le village, nous passons devant la bibliothèque où cette affiche m'a attiré l'oeil.


 
Depuis j'ai cherché le nom des auteurs également, lu les résumés. 

Je crois bien que je vais en rechercher quelques-uns dans notre bibliothèque voisine....

J'en ai réservé plusieurs. Je vais obtenir :

La Belle Famille / Rivières, Laure de
Réservé le 27/02/2024

Une terrible délicatesse / Browning Wroe, Jo
Réservé le 27/02/2024

Les Malvenus / Brière, Audrey
Réservé le 27/02/2024

La commune tire son nom de puy, qui signifie « mont » et de Seguin, lieutenant de Charlemagne 

Au XIVe siècle, Puisseguin est une petite châtellenie dépendant de celle de Puynormand, et qui s’étend jusqu’à Parsac. 

La famille Seguin, famille réellement puissante dans la région durant le Moyen Age s’installe sur le site au début du VIIIe siècle et entreprend de construire un château. 

En mai 1341, la seigneurie de Puynormand, dont dépend Puysseguin, est attribuée à la famille d’Albret, qui la conserve jusqu’au XVIIe siècle. 

À la Révolution, la paroisse Saint-Pierre de Puisseguin forme la commune de Puisseguin et la paroisse Saint-Martin de Monbadon forme la commune de Monbadon. 

Le 1er janvier 1989, la commune de Monbadon a été rattachée à celle de Puisseguin.

Le vignoble, cultivé depuis le Moyen-Age, prend son essor au XVIIIe siècle, avec l’introduction de nouveaux cépages et sous l’influence de Pierre Combret de La Nauze qui pressent le potentiel de ce terroir exposé au sud. 

Il a depuis reçu l’appellation d’origine contrôlée Puisseguin-Saint-Émilion.


Tous les ceps sont taillés à la main en ne conservant qu'une tige. Ce que nous avons vu faire lors de notre séjour de février. Un vrai travail de fourmi...

Quelques photos prises dans le village.


Entrée du village, passage étroit entre église à gauche, 
et demeure seigneuriale à droite.
Deux seuls commerces et une pharmacie.
 
Mais un restaurant également où nous avons mangé.

mercredi 28 février 2024

Gîte dans les vignes

 

Gîte loué dans une partie du bâtiment sur la gauche.

La grosse bâtisse est la maison des propriétaires. Classée "Bâtisse remarquable". Elle avait été donnée en dot à l'arrière-grand-mère de la propriétaire actuelle. Rénovée il y a une quinzaine d'années.

Le gîte, quant à lui, date de 2019.


Nos visiteuses régulières, dès le premier matin...

 

Beaucoup de goût pour la décoration de ce GITE DE FRANCE en GIRONDE


Vue sur les vignes, appellation "Puisseguin-Saint-Emilion".




C'était l'ancienne écurie des chevaux de gendarmerie au XIXème siècle.

Gîte pour 4 personnes; 2 petites-filles nous ayant rejoints.

Une semaine agréable dans un coin de France jusqu'alors inconnu de nous.



mardi 27 février 2024

De passage...

 Il y un peu plus d'une semaine, nous étions de passage dans le Berry.

D'habitude on y passe sans s'y arrêter.

A La Châtre, dans l'Indre.

Là nous avons dormi une nuit. Et le samedi matin nous avons pu traîner un peu en ville. Avant le repas où nous étions attendus.


Très beau marché sur la place le samedi matin. Et deux librairies en ville.



 

Et on s'est baladé dans les rues au hasard et y avons découvert quelques "pépites".






C’est en 1855 que la décision de construire un palais de justice est prise par le Conseil municipal. L’emplacement retenu est celui de la promenade du Champ de foire, qui donne sur la rue Impériale (actuelle rue Nationale). Il fallut attendre janvier 1857 et plusieurs projets remaniés pour que soit accepté le projet d’Alfred Dauvergne, architecte du département de l’Indre. Les travaux vont durer deux ans et le 1er janvier 1860 le Tribunal de La Châtre emménage dans ce nouveau bâtiment. La place prit alors le nom de promenade du Palais de justice (on y plantera 32 marronniers), puis en 1901 celui de place de la République.

 Construit dans le style néo-classique, on accède à l’intérieur par un escalier conduisant à un vaste perron surmonté d’un portique à colonnes avec chapiteaux soutenant un fronton. Les locaux comprennent une salle des pas-perdus, une salle d’audience qui a gardé son mobilier de 1860, et différentes salles (des témoins, du conseil, du procureur, du greffe, des pièces à conviction, etc.). Ce bâtiment est propriété de la Ville depuis le 1er janvier 2010. 



Le monument aux morts de l’arrondissement

Conçu pour honorer les morts de l’arrondissement lors de la guerre de 1914-1918, ce monument a été réalisé par les architectes Gaud et Grellier et par le sculpteur Ernest Nivet (1871-1948).

Ce dernier a été dans sa jeunesse praticien dans l’atelier de Rodin. Revenu en Berry, il s’est attaché à traduire dans la pierre et la terre le monde paysan. 

La Berrichonne du monument de La Châtre lui valut une médaille d’or au salon des Artistes français de 1923.

 



La maison rouge dans la rue commerçante.

Elle serait du XVIe siècle, elle est de type « cage », technique où la rigidité structurelle provient d’assemblages en bois courts triangulés. Elle comprend deux étages en surplombs soulignés par des pièces de bois sculptées ; la porte principale est encadrée de décors raffinés. Pour son décor, cette maison est inscrite à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1926.


Ville natale de Jenny de Vasson -clic-

Une jolie promenade qui nous a ravis. Avec un peu de "lèche-vitrines"...


Et en préparant cet article, je découvre qu'il y avait encore de jolis lieux à découvrir. On y retournera.

Les autres grands-parents d'une de nos petites-filles habitent non loin.


lundi 26 février 2024

JJ H (4); L' Alsace... et portraits

 

C'est certainement le tableau le plus connu de Jean-Jacques Henner, alsacien.

Il est le 6ème et dernier enfant d'une famille de cultivateurs aisés.

C'est en Alsace qu'il débute sa formation.

Il prend des cours de dessin au collège d'Altkirch et suit ensuite un enseignement à Strasbourg. En 1846, il poursuit à Paris. Il conserve des liens forts avec sa région d'origine, devenue allemande, dans laquelle il séjourne chaque année entre août et octobre. 

 Regardez bien la cocarde tricolore piquée dans le noeud noir.

Né à Bernwiller, dans le Sunggau, Haut-Rhin, le



 
L'ALSACE, ELLE ATTEND.

D'autres alsaciennes :




Eugénie Henner en Alsacienne, tenant un panier de pommes, 1869.

 °°°°°°°

D'autres portraits :


Portrait de son frère, Grégoire.



Jean-Jacques Henner demeura célibataire, sans enfants. C'est donc un de ses neveux qui se chargea de conserver sa mémoire avec ce beau musée -clic-, intéressant à plus d'un titre.
 
Il était lié d'amitié avec Louis Pasteur dont il fit de portrait ainsi et que de sa fille  Marie-Louise et sa belle-fille Jeanne.
L'exposition temporaire sur cette histoire d'amitié,  au sein de ce musée, se termine le 3 mars.


On termine par son auto-portrait. 
 
Dont un se trouve à la villa Médicis. Car chaque artiste peintre en résidence doit y laisser un auto-portrait...


dimanche 25 février 2024

Lectures vintages

 Derniers lus...

Dont deux pour lesquels c'est une relecture.

 

Colette,  je continue de la découvrir... depuis septembre dernier.

Et j'aime vraiment tout ce que je lis.


Maupassant,  un de mes auteurs classiques préférés.

Tout y est si juste dans son observation et analyse du genre humain.

Je ne suis jamais déçue.

Et ce dernier qui n'était pas terminé quand j'ai pris la photo.

Il l'est maintenant.

Une envie de relecture très forte. Je l'avais lu toute jeune.

Les Ardennes, la Belgique.

Un voyage initiatique.

 
De biens bons moments
autour de 
ces trois livres.
 
BON DIMANCHE




vendredi 23 février 2024

JJ H (3) les femmes rousses

 


Autant le dire de suite, mes photos ne sont pas floues!

C'est le style de Henner que de flouter les contours de ses modèles.








Henner était un artiste libre de toutes contraintes.

Rares sont ses tableaux représentant plus de 2 personnages.

Quand cela se présentait, il faisait, l'on dirait maintenant, du "copié-collé".

Il agençait dans ce nouveau tableau, des personnages et des attitudes qu'il avait déjà peints auparavant.

Sa peinture étant appréciée et se vendant bien, il n'hésitait à reproduire le même style de "figures".

Les Naïades, 1877


Ce sont souvent les titres de ses tableaux qui indiquait à l'amateur ce qui était représenté.

Les scènes antiques et bibliques étant " à la mode", il représentait celles-ci à sa manière, sans décor, presque sans "accessoires", avec des fonds de couleur foncée ( marron, bleu ou vert profond). 

Seul le titre donnait l'indication de l'intention.

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Tout en haut de l'hôtel particulier, on a essayé de recréer avec ses propres meubles et ses tableaux, l'ambiance d'un atelier du XIXème siecle, à l'accrochage serré.



 Mais cet atelier était à l'origine celui de Dubufe. (Je trouve du reste dommage que pas une seule oeuvre de Dubufe ne soit exposée...)





Un lieu méconnu, qui mérite une visite.