mardi 31 octobre 2023

Maîtrise (5)

Ma perte de poids suit son petit bonhomme de chemin...

Un peu plus de 500 g de moyenne hebdomadaire depuis le 7 septembre.

Contente que cela marche en cette saison... d'habitude l'automne c'était l'inverse...

J'aborde novembre et décembre en toute sérénité.


 Et de beaux gros radis au coeur rose pour terminer octobre rose


lundi 30 octobre 2023

Balade dans notre environnement proche

Aller chercher du pain dans le village voisin.

Marcher et faire ses 5 000 pas "quotidiens" ( enfin pas toujours quotidiens), soit 3, 5 km.

Et profiter de la Nature...

 (Je ne sais ce que Google me fait actuellement, impossible de mettre des photos. alors je fais une pause -hors billets déjà programmés que vous verrez les jours suivants-)

Bon mois de novembre qui approche à très grands pas.
 


samedi 28 octobre 2023

28 octobre rose

 Octobre rose

 

Bon   WE

°°°

vendredi 27 octobre 2023

27 octobre rose

 

Octobre rose

toujours à Bohin (Orne)

jeudi 26 octobre 2023

Les fontaines Wallace à Paris

À l'angle des rues, dans les squares ou abritées par des établissements culturels, les fontaines Wallace enrichissent le patrimoine parisien depuis 1872. 

Lors de notre promenade dans le 17ème arrondissement nous en avons vu deux. Et cet arrondissement en compte trois.

Celle-ci se trouve place du Docteur Lobligeois, juste à l'entrée du square des Batignolles, à côté de l'église Sainte Marie des Batignolles.

On en dénombre désormais 107 dans la capitale. Retour sur l'histoire de ces fontaines iconiques nées de la générosité d'un philanthrope britannique.

Ces fontaines fonctionnent comme au premier jour et fournissent de l’eau potable aux touristes et Parisiens. Elles sont juste arrêtées l'hiver en temps de gel.

Le sculpteur Charles-Auguste Lebourg a utilisé la fonte de fer, matériau résistant et facile à produire. 

Les pièces des fontaines, qui représentent 600 kilos de fonte, sont coulées en trois morceaux (socle, partie centrale et chapeau) par la Société anonyme des hauts fourneaux du Val d’Osne en Haute-Marne, qui deviendra ensuite la société GHM. 

Aujourd’hui, c'est toujours le moule d'origine qui est utilisé pour la création de nouveaux modèles.

L'espace entre les cariatides est tel que juste une main humaine peut y passer. Ni une tête de cheval, ni de vache. Car il y avait des vaches à Paris lors de leur première installation.

Conçues comme de véritables œuvres d’art, les fontaines Wallace sont ornées de quatre cariatides, 

chacune d'entre elles représentant une allégorie : 

la Simplicité, la Bonté, la Sobriété et la Charité.

L'eau est bien entendu potable. C'est la même que celle distribuée aux robinets des appartements parisiens.

L'analyse chimique y est inscrite.


 
La place et le côté de l'église.

Les fontaines Wallace portent le nom de leur donateur, Sir Richard Wallace (1818-1890). 
 
Inspirées des « drinking fountains » de Londres, elles sont à l'origine équipées de gobelets en étain retenus par une chaînette, supprimés pour des raisons d’hygiène en 1952.
 
La première fontaine Wallace est implantée en 1872 sur le boulevard de la Villette. 
Le grand modèle à cariatides est le plus répandu, mais il existe également un modèle en applique et un modèle à colonnettes.

Qui est  Richard Wallace ?

Né à Londres le 26 juillet 1818, Richard Wallace passe une grande partie de sa vie à Bagatelle. 
 
Héritier d’une grande fortune, ce philanthrope fait don à la Ville de 50 fontaines à boire après avoir vu les Parisiens subir une pénurie d’eau durant le siège de Paris et la Commune de 1871. 
 
L’engouement est tel qu'il financera 10 fontaines supplémentaires en 1876 puis 10 autres trois ans plus tard.
À ce titre, les fontaines Wallace ont été le premier grand effort de coopération public/privé pour répondre à un besoin humain essentiel, fournir à tous l’accès à l’eau potable. 
 
D'après le site de la mairie de Paris. 
 
Et une vidéo fort intéressante sur le site de L'EAU DE PARIS -Clic- 
 
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 Octobre rose

mercredi 25 octobre 2023

25 octobre rose

 

Octobre rose
à Bohin

mardi 24 octobre 2023

Square des Batignolles et Barbara

Mignon petit square du 17ème arrondissement.

Terminus de notre balade de la matinée de jeudi dernier.

Square au style anglais et havre de paix.
 
"Il y a des squares qui prennent des airs de jardins anglais." 
lisait-on dans Le Figaro en 1867, à son ouverture
 
Toujours plus ? c'est ICI


 Paroles de la chanson de Barbara "Perlimpinpin", malheureusement encore fortement d'actualité :

Pour qui, combien, quand et pourquoi, contre qui, comment, contre quoiC'en est assez de vos violencesD'où venez-vous, où allez-vous, qui êtes-vous, qui priez-vousJe vous prie de faire silence
 Pour qui, comment, quand et pourquoi, s'il faut absolument qu'on soitContre quelqu'un ou quelque chose
 Je suis pour le soleil couchant, en haut des collines désertesJe suis pour les forêts profondes
Car un enfant qui pleure qu'il soit de n'importe où est un enfant qui pleureCar un enfant qui meurt au bout de vos fusils est un enfant qui meurtQue c'est abominable d'avoir à choisir entre deux innocencesQue c'est abominable d'avoir pour ennemis, les rires de l'enfance
 
Pour qui, comment, quand et combien, contre qui, comment, et combienÀ en perdre le goût de vivre
 Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des BatignollesMais pour rien, mais pour presque rien pour être avec vous et c'est bienEt pour une rose entr'ouverteEt pour une respiration, et pour un souffle d'abandon, et pour un jardin qui frissonne
Rien avoir, mais passionnément, ne rien se dire éperdument, ne rien savoir avec ivresseRiche de la dépossession, n'avoir que sa vérité, posséder toutes les richessesNe pas parler de poésie, ne pas parler de poésie, en écrasant les fleurs sauvagesEt voir jouer la transparence au fond d'une cour au murs gris, où l'aube n'a jamais sa chance
 
Contre qui, ou bien, contre quoi, pour qui, comment, quand et pourquoiPour retrouver le goût de vivre
 Le goût de l'eau, le goût du pain et celui du Perlimpinpin dans le square des BatignollesEt contre rien et contre personne, contre personne et contre rien, mais pour une rose entrouvertePour l'accordéon qui soupire, et pour un souffle d'abandon et pour un jardin qui frissonneEt vivre, vivre passionnément, et de combattre seulement qu'avec les feux de la tendresse
Et, riche de dépossession, n'avoir que sa vérité, posséder toutes les richessesNe plus parler de poésie, ne plus parler de poésie mais laisser vivre les fleurs sauvagesEt faire jouer la transparence, au fond d'une cour aux murs grisOù l'aube aurait enfin sa chance
 

Du coup, beaucoup de commerces qui portent ce nom de "Perlimpinpin" 

dans ce quartier où Barbara vécut (un peu)

Naissance au 6 rue Brochant
 
Plus ? clic ici
 
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Octobre rose

lundi 23 octobre 2023

Nouveau tribunal de Paris et le quartier de Clichy-Batignolles

 


Reprise de nos visites parisiennes.

Pluie annoncée vendredi dernier, et regardez ce beau ciel.

Tous les Tribunaux d'Instance de Paris sont regroupés dans la nouvelle cité judiciaire de Paris:

Le tribunal judiciaire de Paris a quitté l’île de la Cité en août 2017, pour s’installer dans des locaux, modernes et fonctionnels, dans le 17ème arrondissement de la capitale, non loin du quartier des Batignolles. 

Les travaux avaient débuté en 2012.  Leur achèvement était prévu pour 2015...


Par  ses  38  étages  et  ses  160  mètres  de  hauteur,  le  tribunal  de  Paris s’est  imposé  dès  sa  sortie  de  terre  comme  un  monument  parisien.

Visite guidée avec beaucoup, beaucoup d'explications...

Seuls les 6 premiers étages sont ouverts au public, ainsi que les salles d'audience.

L'architecte : Avec le bâtiment du TGI de Paris, Renzo Piano signe une œuvre audacieuse pour laquelle il a obtenu sa deuxième Équerre d'argent en 2017. 

Une récompense qui couronne l'histoire passionnée que l'architecte star, prix Pritzker 1998, entretient avec la capitale française depuis la conception, en 1971, du Centre Pompidou.

Avec ses   110 000  m²  de  surface  de  plancher  et  la performance  de  ses  équipements notamment  dans  les  salles  d’audience, en  font  un  outil  de  pointe  au  service  de  l’ensemble  des  professionnels  qui y exercent : 

magistrats, greffiers, auxiliaires de justice, avocats, personnels en charge de la sûreté et des attentes gardées, associations contribuant au service public de la justice.
 

Le  tribunal  de  Paris  s’inscrit  dans le  cadre  des  exigences  fixées pour  la  création  de  l’éco-quartier Clichy-Batignolles,  et  par  le  plan Climat  de  la Ville  de  Paris  pour  sa partie immeuble de grande hauteur (IGH). 



 
La décoration y est déclinée seulement en 4 couleurs. 



Panneaux photo-voltaïques aperçus par le plafond du 6ème étage.


 
 
La conférencière a émaillé son discours d'expressions liées à la justice et aux lieux où elle est rendue, dont celles-ci :

« L'affaire est dans le sac », « Avoir plus d'un tour dans son sac », « Vider son sac ». 

Mais quel est donc ce sac dont on parle si souvent  dans ces expressions françaises ? 

Avant la Révolution, les pièces juridiques (dépositions, requêtes, …) nécessaires au procès étaient rassemblées dans un sac en toile de jute, de chanvre ou plus rarement de cuir. 

À l'ouverture du procès, « on vidait le sac », afin d'étaler les pièces à conviction lors de l'audience. L'avocat (ou le procureur malin) avait pris soin d'y accumuler les preuves nécessaires à sa démonstration et « avait plus d'un tour dans son sac ». Quand l'audience était close, les pièces retournaient dans le sac et l'affaire « était dans le sac ». Celui-ci était ensuite suspendu à un crochet afin d'éviter que le papier ne soit attaqué par les insectes ou les rongeurs.

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 Et pour terminer, quelques vues  de l'éco-quartier Clichy-Batignolles :








 Parc Martin Luther King que j'avais déjà visité en 2014 -CLIC-; 

sur une des photos de 2014 on aperçoit le tribunal en construction.

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Octobre rose


dimanche 22 octobre 2023

samedi 21 octobre 2023

Guédelon (3), le moulin hydraulique.

Depuis 2012, les archéologues de l'Inrap ( Institut National de Recherche Archéologique Préventive) et les bâtisseurs du chantier médiéval de Guédelon ont  collaboré à un étonnant projet d'archéologie expérimentale : la réalisation d'un moulin du XIIe siècle, selon les techniques de l'époque.


Elle s'appuie sur les vestiges de deux moulins hydrauliques mis au jour en 2008 à Thervay (Jura), l'un de la période carolingienne, l'autre daté entre le milieu du XIe et la fin du XIIe siècle. Cette découverte enrichit considérablement les connaissances sur la mouture hydraulique à l’époque médiévale. 

 À 30 kilomètres de Besançon, le site des moulins de Thervay a été fouillé par l’Inrap à l’occasion des travaux du tracé de la LGV Rhin-Rhône, mené par Réseau ferré de France. 

Cette découverte et ses enjeux sont importants, car l’archéologie de la meunerie hydraulique médiévale est encore peu développée. 

Les fouilles ont mis en évidence deux installations qui se succèdent sans continuité entre la période carolingienne et la fin du XIIe siècle. Ces moulins en bois ont été préservés par le contexte humide dans lequel ils ont été découverts. 

Au total, 189 pièces appartenant au mécanisme ou à la charpente du second moulin ont été mises au jour. 

Les caractéristiques des moulins indiquent d’importantes évolutions dans les techniques et les capacités de mouture entre la période carolingienne et les XI/ XIIe siècles.


 

L’enjeu de la collaboration entre archéologues et bâtisseurs était de construire un moulin productif, de taille réelle, inspiré des découvertes de Thervay. 

Le moulin, qui produit de la farine pour les besoins du fournil du château, est établi sur un ruisseau. 

Ce cours du ruisseau est totalement canalisé dans des ouvrages de bois. 

Avec ses 5 m de longueur, 2,50 m de largeur et 5,60 m de hauteur, ce moulin est équipé d’une roue à aubes de 2,40 m de diamètre entraînant une meule de près de 1 m de diamètre et d’environ 250 kg. 

Ce moulin a été inauguré et présenté au public le 21 mai 2014.

 Le voir en "marche" ? CLIC ICI



archéologie expérimentale