mercredi 12 février 2025

Eglise SAINT SULPICE

On ne pouvait quitter le quartier sans entrer dans l'église Saint Sulpice, pour retrouver Delacroix.

Il avait choisi son atelier pour être au plus près de l'église dans laquelle il travailla à ses trois fresques pendant 11ans. Bien que non croyant, il ne venait peindre que pendant les offices. Pour sentir la ferveur...

Construite au XVIIe siècle et possédant des fondations du XIIe siècle, l’église Saint-Sulpice est l’une des plus grandes églises de Paris. Lors de la rénovation de Notre-Dame, tous les offices importants ont eu lieu là.

Située au cœur du 6ème arrondissement, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, elle mérite une visite. 

À l’extérieur, depuis la place Saint-Sulpice, le promeneur contemple la belle façade flanquée de ses deux tours reconnaissables. 

Photo de l'extérieur en suivant ce lien

 
 Les trois peintures magistrales d’Eugène Delacroix de la chapelle des Saints-Anges.
 

 
 C’est la municipalité de Paris qui, entre 1845 et 1875, commanda à dix-sept peintres en renom la décoration des murs du transept et de toutes les chapelles. 
 
De cette collection de peintures religieuses, souvent dégradées, se détache le magnifique ensemble réalisé de 1850 à 1861 par Eugène DELACROIX (1798-1863) dans la chapelle des Saints Anges, restaurée en 2016, dont le célèbre « Combat de Jacob avec l’ange »
 





 

Auguste Clésinger (1814-1883)
Pietà avec Marie-Madeleine, entourée
par deux anges
 

Le grand orgue de Cavaillé-Coll.

Aujourd’hui encore, des concerts d’orgue sont organisés. 

L’orgue de l’église Saint-Sulpice remonte à 1862.

 



La chapelle de la Vierge avec la statue  de Marie
par Jean-Baptiste Pigalle.





Mi janvier, la crèche y était encore... l'adoration des mages...


L’église Saint-Sulpice est l’un des sites parisiens 

où se situe l’action du roman 

"Da Vinci Code" de Dan Brown, 

best-seller mondial de 2003. 

Je n'ai pas fait attention au Gnomon !

  1. Le gnomon de Saint-Sulpice, d’abord construit pour connaître l’heure exacte, donne l’occasion de montrer la différence entre le “temps vrai” et le “temps moyen” et d’exposer les conventions sur lesquelles se base le “temps universel”, ainsi que l’heure légale française qui en découle. Cet exposé est particulièrement frappant si on se trouve dans l’église un jour de beau temps au moment du midi solaire local vrai, aux alentours de 12 h 50 l’hiver et de 13 h 50 l’été.

  2. Le gnomon de Saint-Sulpice avait aussi pour but de préciser la date de l’équinoxe de printemps par rapport auquel ont été fixées d’abord la date de la célébration de la pâque juive puis celle de la pâque chrétienne. Il est intéressant d’expliquer comment cette préoccupation religieuse est à l’origine de la réforme du calendrier décidée en 1582 par le pape Grégoire XIII, et d’exposer à partir de là le fonctionnement du calendrier “grégorien” aujourd’hui en vigueur dans le monde entier.

  3. Un gnomon, en permettant de suivre avec précision les mouvements apparents du soleil dans le ciel, fournit le moyen de déterminer les principaux paramètres de la rotation de la terre sur elle-même et autour du soleil qui en sont la cause véritable. A Saint-Sulpice, les astronomes de l’Observatoire de Paris se sont particulièrement intéressés aux changements de l’obliquité de l’axe de la terre par rapport au plan de l’écliptique et à l’excentricité de l’ellipse que la terre parcourt autour du soleil.

  4. La présence dans une église d’un appareil scientifique sophistiqué, construit en plein accord entre le curé et les responsables de l’Observatoire de Paris (qui étaient ses paroissiens) est enfin l’occasion de s’interroger sur les rapports entre la science et la religion, entre la raison et la foi. On découvrira peut-être avec étonnement qu’en 1743, la page avait déjà été tournée sur les controverses ayant marqué, quelques décennies auparavant, les affirmations de Galilée sur la rotation de la terre sur elle-même.

 

 

3 commentaires:

monique a dit…

je ne suis jamais entrée dans cette église... Clésinger, le gendre de George Sand et l'auteur de la "scandaleuse" femme piquée par un serpent du musée d'Orsay. Finalement, une fois que sont passées les douleurs des visites, on ne les trouve pas si mal que ça ! Je me régale à regarder mes photos de la BnF et j'aimerais y retourner tant il y a de choses à voir (et il y a un turn-over tous les quatre mois.

Anonyme a dit…

Holala elle est superbe cette église .
Bravo pour ce beau reportage en tout les cas
Bisous Joelle

Anonyme a dit…

Quelle belle église effectivement !Cela donne envie de revoir ce film. Bonne journée. Sue