mercredi 20 novembre 2024

Nouvelles confitures (et cresson)

Avec le cresson de la photo, salade mangée ainsi et soupe avec les queues.

Le département  tout voisin, l'Essonne, est le département français qui produit le plus de cresson  -clic- comme à Méréville.


Et pour les confitures :

Une courge "Sucrine du Berry" de 1,5 kg

1 kg de pommes Chanteclerc

Sucre cristal et roux, bâton de vanille gratté, un peu de rhum aussi...

 Neuf pots rescapés de mon tri des derniers jours ont été remplis. 


 

mardi 19 novembre 2024

Odeur de fête

Comme une envie d'odeur de Fête désirée le WE dernier ...

Comment faire simple ?

Un gâteau au yaourt (la base : 1 yaourt de yaourt!, 1 yaourt de sucre roux, 2 yaourts de farine, 1/2 yaourt d'huile neutre, 2 oeufs, 1 cc de bicarbonate alimentaire).


Au départ je voulais rajouter des pommes.

Mais envie de plus de "Fêtes" ! Plus d'odeur, plus de goût de Fêtes.

Alors en place des pommes, 2 cc d'épices pour pain d'épices. Toujours là, toute l'année.




"UN PAIN d' EPICES-YAOURT" en quelque sorte

(Et j'arrive à préparer ma pâte "pile-poil le temps de préchauffage" de mon four !) 

 


Coupé, un peu mangé, beaucoup congelé.

lundi 18 novembre 2024

Caillebotte, Les raboteurs de parquets (3)

 Commencez par regarder cette petite vidéo humoristique de Arte :

CLIC 


Toutes mes photos sont prises un peu de biais car beaucoup de monde à cette exposition, il fallait faire vite... Et là, ci-dessus, il manque le 3ème raboteur à gauche.

Mais le voilà ci-dessous.


 °°°°°

Ce tableau constitue une des premières représentations du prolétariat urbain

Si les paysans ( "Les glaneuses"de Millet) ou les ouvriers des campagnes ("Casseurs de pierres" de Courbet) ont souvent été montrés, les ouvriers de la ville ont très rarement fait l'objet de tableaux. 

Contrairement à Courbet ou Millet, Caillebotte, bourgeois aisé, n'introduit aucun discours social, moralisateur ou politique dans son oeuvre. L'étude documentaire (gestes, outils, accessoires) le place parmi les réalistes les plus chevronnés.


Technique : Caillebotte a suivi une formation académique auprès de Bonnat, et la perspective accentuée par l'effet de plongée et l'alignement des lames de parquet est conforme à la tradition. L'artiste a dessiné une à une toutes les parties de son tableau, avant de les reporter au carreau sur la toile.




Présenté au Salon de 1875, le tableau est refusé par le Jury, sans doute choqué par ce réalisme cru (certains critiques ont parlé de "sujet vulgaire"). 

Le jeune peintre décide alors de se joindre aux impressionnistes et présente son tableau à la seconde exposition du groupe en 1876 où Degas expose ses premières Repasseuses

Les critiques sont impressionnés par cette grande page moderne, Zola notamment qui condamne cependant cette "peinture bourgeoise à force d'exactitude".

 °°°°°

Et quand l'exposition sera terminée fin janvier, on peut toujours voir ce tableau, ces tableaux car il y en a un autre plus petit sur le même sujet, au Musée d'Orsay


Détails de ce tableau:

Et hommage à mon tri-aïeul, Michel, qui a quitté sa Lorraine natale vers 1865 pour fabriquer les grilles des immeubles du Baron Haussmann.


Et le reflet de lumière venant de l'extérieur sur le paquet, sur le tableau plus petit.

A suivre... avec quelques femmes peintes quand même

samedi 16 novembre 2024

Caillebotte (2)

 
Gustave Caillebotte a joué, malgré sa courte vie (décédé à moins de 46 ans), un rôle fondamental dans l'histoire de l'impressionnisme. Comme artiste d'abord, puis comme mécène et organisateur d'expositions, et enfin comme collectionneur et grand donateur.
 
 Au sein du groupe impressionniste, il est aussi sans doute le peintre qui aura le plus représenté les hommes de son temps, inscrivant au coeur de la modernité 
une interrogation singulière sur la condition masculine. 


Comme "généalogiste" j'ai aussi été attirée par les objets plus personnels lui ayant appartenu,  montrés au début de l'exposition, comme son livret militaire et  un album de photos de famille.

Son père a vendu ses parts de l'entreprise familiale et a investi dans l'immobilier, assurant une rente à vie à sa famille, qui possède aussi une ferme à Puisieux ( Seine-et-Marne) et une maison de campagne à Yerres (Essonne). En plus de l'hôtel particulier construit dans le 8ème, à partir de 1868, où il acheté un terrain lors du "remaniement" de Paris par le Baron Haussmann.

Maison de Yerres dont je connais depuis longtemps l'existence car nous habitions dans une commune non loin, quand nous étions dans l'Essonne. Elle a été sauvée car on l'a connue dans un état inquiétant.

La voici un peu cachée par les arbres.


 

Ci-dessous, son père, jouant au billard dans la propriété de Yerres.

Tableau inachevé car son père est décédé durant son exécution.

 

Il y a aussi à Bayeux (Calvados) au Musée Baron Gérard, un grand tableau - clic- qui représente des femmes brodant dans ce parc, mais tableau qui n'était pas dans cette exposition. Puisque ce sont des femmes ?

°°°°°

Vraisemblablement à l'aise avec la masculinité, Caillebotte 

l'est aussi avec le fait de regarder et de peindre les hommes.

L'artiste, en effet est un des premiers à observer ses contemporains en tant qu'hommes, 

à les prendre pour objets de son propre regard masculin.

Mais aussi parce que ces hommes sont régulièrement représentés en train d'observer quelque chose...

Il est pris entre "la fabrication de sa propre image en miroir et l'objet de ses fantasmes démocratiques, il produit donc une image de l'homme moderne" 

 ( d'après l'historienne de l'Art Tamar Garb qui écrit ceci en 1998).

 


Extrait du Pont de l'Europe

Images des hommes de toutes les couches de la société







Et que regarde son frère René, rentier pour toute occupation ?

vendredi 15 novembre 2024

Sans énergie, mais avec beaucoup d'énergie...

Titre mystérieux, non ?

Préparer un plat sans utiliser l'énergie électrique ?

Il faut alors pas mal d'énergie musculaire.

Mais ainsi aussi prendre du temps,  prendre "son" temps.

Alors la question idiote la voici : avez-vous déjà essayé de battre des oeufs en neige au fouet ?

Et bien, cela se fait quand même assez rapidement et sans trop de fatigue (ni de bruit...) à mon grand étonnement ( je ne partais pas gagnante...)

Et avec beaucoup de satisfaction au final.

 
Et tout cela pour quoi ?
Pour faire un flan salé au potimarron.
 
 
Dont il a fallu auparavant écraser les ingrédients en purée.
 
Toujours "à la main". Bon et assez grossièrement, il est vrai.


 
Bonne journée




jeudi 14 novembre 2024

Petit(s) désencombrement(s)

Tout doux, tout doux ce désencombrement 2024.

Ce matin le placard à pots à épices... à deux étagères.

(mais hier j'ai trié, rangé les papiers administratifs, youpi !). Et un peu de vêtements d'enfant le WE dernier.

Un seul moyen : tout sortir, trier, nettoyer, jeter, vider. Remettre et ranger d'une manière rationnelle.

Ces ingrédients étaient-ils toujours utilisables ? 

Je n'ai pas trop regardé les dates mais ai plutôt fait confiance à mon nez.

Je me suis pris une bonne série d'éternuements. Atchoum !!!

 

Voici, ci-dessous,  ce qui est passé à la poubelle recyclage (sauf la barquette plastique, nettoyée et rangée)

Les étagères sont désormais bien rangées. 

Et j'ai mis devant ce qui sera sûrement utilisé dans les prochaines semaines (baies de genièvre, paprika, cannelle, épices pain d'épices, 4 épices...)

On a remis le chauffage ce matin; ai posé un peu de 4 épices dans une coupelle posée sur un radiateur. 

Et j'ai maîtrisé BLOGGER, ouf...


mercredi 13 novembre 2024

Exposition Caillebotte, au Musée d'Orsay, à Paris (1)

Gustave CAILLEBOTTE : on va commencer par les présentations:

"Gustave Caillebotte est né le 19 août 1848 à Paris (ex-5ème arrondissement). 

Il est issu du troisième mariage de son père Martial Caillebotte (1799-1874), deux fois veuf, avec Céleste Daufresne (1819-1878), fille d'un avocat de Lisieux et petite-fille de notaire. Elle était une nièce de sa deuxième épouse, décédée en couches ainsi que son enfant, en 1844.

Deux autres garçons naissent après Gustave : René, en 1851, et Martial en 1853. 

Né du premier mariage de son père, leur demi-frère Alfred Caillebotte (1834-1896) est ordonné prêtre en 1858.  (Il y avait aussi une soeur qui décéda à 6 ans).

La famille Caillebotte, originaire de la Manche puis installée à Domfront (Orne),  fait commerce de drap depuis le XVIIIe siècle. 

Grâce à Martial Caillebotte, le père, établi à Paris au début des années 1830, cette famille  fit fortune dans la vente de draps aux armées de Napoléon III. 

La boutique nommée "Le Lit militaire" était située au 152 de la rue du Faubourg-Saint-Denis."

 

En 1857, Gustave Caillebotte entre au lycée Louis-le-Grand de Vanves. 

Il obtient en avril 1869 le « diplôme de bachelier en droit »

Après obtention de sa licence en droit le 6 juillet 1870, Caillebotte est mobilisé vingt jours plus tard dans la garde nationale mobile de la Seine et participe à la défense de Paris pendant la guerre franco-prussienne. Bien que son père avait payé, enfin qu'il ne fasse pas son service militaire, lorsqu'il avait tiré un mauvais numéro à la conscription.

Son livret militaire précise qu'il mesure 1, 67 mètre. 

Il est démobilisé le 7 mars 1871. La même année, il entre dans l'atelier du peintre académique réputé Léon Bonnat, où il fait la connaissance de Jean Béraud, pour préparer les concours des Beaux-Arts. 

En 1872, il effectue un voyage à Naples chez son ami le peintre Giuseppe De Nittis. Ce dernier l'avait introduit auprès d'Edgar Degas

En mars 1873, Caillebotte est reçu quarante-sixième au concours des Beaux-Arts, mais il n'y restera qu'un an. 

C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Marcellin Desboutin, d'Henri Rouart et de Claude Monet, qui habite alors à Argenteuil.


Bien que sévère, leur père, Martial,  permit
à chacun de ses fils de s'exprimer dans leur domaine :
 
prêtrise pour son fils aîné, Alfred,
peinture pour Gustave,
musique pour Martial.

René malheureusement se suicidera à 26 ans. Pourquoi ?
 
Portrait de René peint quelques mois avant sa mort..
 

"Alfred, Gustave, René et Martial Caillebotte: l’histoire d’une fratrie aux destins exceptionnels.
Alors que leur demi-frère Alfred entre dans les ordres et devient curé de Notre-Dame-de-Lorette, alors que René disparait à 26 ans, Martial et Gustave vont développer une relation fusionnelle à travers d’incroyables activités.  Ils achèteront une propriété au Petit-Genevilliers et y vivront ensemble jusqu'au mariage de Martial"
 

 
Philatélie, musique, peinture, construction navale, horticulture, tout ce qu’ils entreprennent, 
les Caillebotte le pratiquent à fond, grâce à la sécurité financière 
que leur apporte la fortune familiale, acquise dans le commerce de draps., puis par  la vente de l'hôtel particulier parisien et la propriété à Yerres (actuel Essonne) CLIC après le décès le leurs parents."
 
 
Le sous-titre de cette exposition
est
"Peindre les hommes" 
car sur les 76 tableaux exposés de son vivant, entre 1876 et 1888,
33 représentent des hommes
contre 16 de femmes.
 
 
Partie de BEZIGUE

 

 
A suivre.....
 
En attendant les autres billets,  cliquez ici, (beau et émouvant documentaire de France 5).


mardi 12 novembre 2024

Laïque, gratuite et... obligatoire

 Avons vu ce film "Louise Violet"

C'est un film TOUT PUBLIC, ne pas hésitez à y emmener les enfants "qui n'aiment pas trop l'école"; cela sera une grande révélation pour eux que dans la campagne, que le début de  cette instruction OBLIGATOIRE pour tous, filles et garçons.

"1889. Envoyée dans un village de la campagne française, l’institutrice Louise Violet doit y imposer l’école de la République (gratuite, obligatoire et laïque). Une mission qui ne la rend populaire ni auprès des enfants… ni auprès des parents."

Bande annonce ICI

Où l'on voit aussi comment quelques "langues de vipère" peuvent faire basculer par leurs remarques toutes les pensées, toutes les décisions des villageois.

Et je me permets de rappeler au passage que ce n'est pas celui qui parle le plus fort qui a raison. 

(contrairement à ce qu'écrivait  William Cowper -écrivain et poète anglais né é à Great Berkhampsted le 15 novembre 1731 d'un père pasteur-.

 William Cowper est enclin à une grande mélancolie dès son plus jeune âge. Esprit malade, il a une première crise de démence en 1763. Enfermé ensuite dans un asile d'aliénés...)

Toujours l'excellent Grégory Gadebois...