mardi 29 octobre 2019

Tombe de Géricault

Suite à l'article de Monique -clic- et le jeu de piste initialisé par les bibliothécaires de Montargis, je donne quelques précisions sur la tombe de Géricault, vue au Père Lachaise.

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La tombe de Théodore Géricault (1791-1824) se trouve dans la division douze du cimetière du Père Lachaise. La statue est l’œuvre d’Antoine Etex.

"Théodore Géricault, né le 26 septembre 1791 à Rouen et mort le 26 janvier 1824 à Paris ( à moins de 35 ans....), est un peintre, sculpteur, dessinateur et lithographe français. 
Incarnation de l’artiste romantique, sa vie courte et tourmentée a donné naissance à de nombreux mythes.
Son œuvre la plus célèbre est Le Radeau de La Méduse (1818-1819). 
Théodore Géricault naît dans une famille aisée de Rouen, originaire de la Manche, à Saint-Cyr-du-Bailleul où un lieu-dit du même nom, l’«Hôtel Géricault » existe toujours. Il y reviendra régulièrement pendant de nombreuses années, notamment chez ses cousins à Saint-Georges-de-Rouelley. 
C’est là qu’il découvre le milieu équestre, future source d’inspiration et qu’il y peint sa première œuvre connue : son autoportrait (1808). De nombreux tableaux du peintre sont restés dans cette famille. 
Mais une majorité d’entre eux ont été détruits lors des bombardements de 1944. 
La tombe est surmontée d'une statue de bronze ainsi qu’un bas-relief représentant Le Radeau de La Méduse, tous deux signés Antoine Étex. 
Pour ce dernier, Géricault est l'unique artiste depuis Phidias et l'Antiquité grecque à avoir su dessiner les chevaux, jusqu'à proposer une étrange psycho-physionomie de l'artiste."

Voici un extrait d'un blog avec un article très illustré et fort documenté à lire ICI :

" Ce tombeau a une longue histoire narrée ici par Jean-Charles Hachet

D’abord réalisé en marbre, présenté au salon de 1841, le tombeau se dégrade rapidement… 

Le gisant est mis à l’abri au musée de Rouen et remplacé par une simple palette, puis, à la mort du fils naturel de Géricault qui lègue une partie de sa fortune pour cela, les sculptures du premier tombeau sont fondues en bronze. 

Le tombeau, entouré d’une grille, se compose aujourd’hui d’un piédestal sur lequel repose le peintre gisant, en bronze, avec trois reproductions de ses tableaux sur des plaques de bronze, le radeau de la méduse sur la face principale et des chevaux guidés par un soldat sur les petites faces. 

Cette histoire mouvementée explique les dates des différents éléments : 
1840 / 1883 sur le gisant, 1839 sur le radeau de la méduse, 1884 sur les plaques latérales."

1 commentaire:

monique a dit…

c'est donc ce plâtre d'Antoine Etex qui est exposé à Montargis. Merci pour cet article !