le Musée de l’outil – Collection Claude et Françoise Pigeard- baigne dans une atmosphère bucolique.
Le Vexin c'est au Nord de la Seine à partir de Mantes-la-Jolie, Yvelines. On passe d'une partie industrialisée et très urbanisée à la pleine campagne villageoise en quelques kilomètres à peine.
Nous nous y sommes arrêtés en juillet en revenant de la Seine-Maritime.
De la forge de Claude Pigeard à la collection d’outils et
d’ustensiles caractéristiques des arts et traditions populaires du Vexin
français,
en passant par les vestiges d’un balnéaire gallo-romain,
ce lieu magique, labellisé patrimoine d’intérêt régional, accueille ateliers, visites guidées et activités culturelles.
Inspiré par les techniques relatées dans l’Encyclopédie de Diderot, Claude Pigeard a créé sa propre forge médiévale pour élaborer les coqs de clocher, croix et sculptures qui ont fait sa renommée.
Des années après le décès de son forgeron, cette forge montre tout l’art de la transformation du métal en objet d’art.
Par un travail patient de collectionneur, Françoise et Claude Pigeard
ont préservé la mémoire des métiers anciens en rassemblant les outils de métiers traditionnels aujourd’hui disparus,
transformés, ou encore présents dans notre quotidien.
Des enclumes, des jougs, des moules à hosties, des rabots… ces dizaines d’objets racontent le labeur des travailleurs qui ont façonné notre monde.
Les jardins qui entourent le musée sont particulièrement accueillants et reposants, on y découvre toutes sortes de plantes et de fleurs qui ajoutent au charme du lieu.
Ce musée est désormais la propriété du Conseil Départemental du Val d’Oise.
Il est ouvert tout au long de l'année
du mercredi au vendredi, de 13 h à 17 h 30,
WE et jours fériés de 13 h à 18 h.
Fermeture lundis et mardis et 25 décembre et 1er janvier.
Et c'est un musée GRATUIT !
Entouré de trois maisons pittoresques du Vexin,
le jardin du Musée de l’outil a été récompensé du label "Jardin remarquable" et du label "Éco Jardin".
Conçu par Claude Pigeard lui aussi, il évoque les jardins de curé traditionnels par un espace bouquetier, médicinal et ornemental, un potager, et s’agrémente de nombreux clin d’œil laissés par son créateur.
"L’herbier est un thème classique pour le procédé cyanotype : le plus connu, qui est aussi le premier livre utilisant de la photographie, est l’herbier des Algues britanniques réalisé par Anna Atkins dans les années 1840-1850.
Avec Aline Héau, le procédé appliqué sur verre trouve une toute nouvelle dimension.
La finesse des détails que permet ce support sublime la plante la plus commune ou les mauvaises herbes et graminées pourtant si précieuses. Ce type de photographie allie la précision des sciences à l’esthétique artistique. La magie d’un médium sensible ou du merveilleux scientifique.
Les herbiers bleus d’Aline Héau sont réalisés en photogramme, c’est-à-dire que le végétal est délicatement posé sur la surface photosensibilisée. L’exposition de la plante à la lumière naturelle ou artificielle dessine en négatif la moindre cellule du vivant.
La transparence du bleu profond projette une ombre à la densité de la couleur, tandis que les tirages sur fond d’argent renvoient une lumière éclatante dans l’obscure aplat de bleu."
Avec ses parties de jardins surélevés... j'aime tellement cela.
5 commentaires:
je n'aime pas beaucoup les musées d'outils mais celui-ci est joliment arrangé !
Il y en a beaucoup mais bien classés par métier. On y retrouve des objets que l'on connaît, vus chez nos anciens
De plus c'est émouvant que c'est le fruit du travail de quête sur toute une vie d'un homme puis d'un couple.
Un musée qui doit être intéressant en effet c'est toujours bien de se plonger dans le temps d'avant avec des objets
J'ai oublié le jardin me plait énormément un endroit qui donne envie de se poser ou flâner .Souvent les jardins qui entourent un musée sont très beaux
Et un très beau musée, gratuit de plus. Il y en a encore. Sue
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