vendredi 6 septembre 2024

Terminé

 Terminé...

Ces images restent gravées sous mes paupières.

Et dans mon coeur.

Le paysage va changer sous mes yeux maintenant.

Mais il restera bien présent en odeurs, en couleurs, en saveurs.

En sensations collectées tôt le matin dans mes promenades solitaires.

Quand elle me manque, je puise dans ces souvenirs la force dont je peux avoir besoin.

Hier matin, une petite larme au moment de fermer la maison bleue pour quelques semaines.


 

C'est toujours un peu dur de s'arracher. Car je le vis chaque fois comme un arrachement. Physiquement.

A bientôt la mer...

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Jo-Elle vos images et vos mots me touchent profondément. Je comprends ce que vous décrivez.
Bonne rentrée pleine de ces belles images et sensations. Nous rentrons aujourd’hui à Villeurbanne.après deux mois dans le Morvan. Mais c’est lorsque je quitte la mer ou l’océan que je fais comme vous : je plisse les yeux et j’enregistre les images, l’odeur et le bruit de la mer pour les emmagasiner le plus longtemps possible.
Bonne rentrée Jo-Elle. Martine L.

Anonyme a dit…

Et oui Jo Elle... il faut bien en partir pour... y revenir. Bonne journée. Sue

Jo-Elle a dit…

Merci Martine, c'est touchant cette co-témoignage. Quand j'étais instit je mettais aussi un coquillage/ galet dans la poche de mon manteau l'hiver que je serrais fort (si besoin) lors de mes surveillances de cour de récréation. C'est ce qu'on appelle l'ancrage ?

Anonyme a dit…

Un coquillage ou un galet à serrer dans sa poche …
j'en ramasserai la prochaine fois que j’aurai l’occasion et je le mettrai dans ma poche. Je n’avais pas pensé à l’ancrage, oui ça doit être cela.

Anonyme a dit…

Oh que c'est touchant ce billet pleins de nostalgie ... Je comprend tellement .
Pas côté mer même si j'adore y aller malgré cette année ou nous avons passés d'excellentes Vacances pas à la mer mais il manque ce petit air iodé pour reprendre le travail
en pleine forme .
Moi c'est plus quand je m'en vais de la campagne de la Drôme que je suis nostalgique
j'ai vécu tous mes weekend la bas dans notre maison de campagne ( La famille de mon papa ) habitait la bas, d'ailleurs j'ai beaucoup de cousins éloignés encore sur place je me suis marié aussi la bas
Ma sœur y a rencontrée son mari elle est restée, je l'envie !
Je ne pourrais pas me passer de mes montagnes autour de moi ,
quand je suis revenue de vacances à chaque fois que j'arrive sur Grenoble je dis waouuuhhhhhhhh elles sont encore plus belles qu'avant de partir !
Enfin on a toutes nos endroits de prédilections qui souvent s'apparente à l'enfance
Bisous Joelle bonne reprise dans ton quotidien de ton autre maison .

Jo-Elle a dit…

Pas en lien avec des souvenirs d'enfance pour moi; je suis parisienne "pure souche" depuis 4 générations... La Normandie c'est un choix/ amour depuis 40 ans et "chez nous" depuis 25 ans déjà ; j'y suis arrivée par la famille de l'épouse de mon frère. Premiers pas dans ce coin en 1982.
Merci Marielle et bon WE

monique a dit…

ce n'est qu'un au-revoir. Maintenant tu vas te projeter sur tes prochaines visites ! N'ayant pas de maison secondaire, mes souvenirs se projettent vers nos anciens voyages, des images sont encore dans ma tête, par exemple le Machu Pichu, le coucher de soleil du lac Inle, le sommet du Dragon de Jade et aussi le coucher de soleil sur le mont-saint-michel. J'en ressens encore les émotions !

JP65 a dit…

Bonjour Jo-Elle, je comprends totalement toutes les sensations et les ressentis que l'on a pu avoir, ce qui est unique c'est de les ressentir rien que pour soi et dans son propre être, vivre ces instants rien que pour soi. Très bon dimanche.

Nadine a dit…

Eh oui, toutes les bonnes choses ont une fin, hélas ! (les mauvaises aussi et là c'est plutôt bien ...)
Chaque été depuis plus de 20 ans, c'est pareil pour moi mais je rapporte des tas de petites choses pour y penser toute l'année (savons, crayons, stylos ... et autres babioles ou spécialités propres à la région). Et puis on part pour mieux revenir ... et on apprécie mieux les lieux (et leur climat) qui nous ont manqué.