Vendredi après-midi (encore une fois) au musée d'Orsay...
Comme cet endroit est beau et comme j'aime y aller .
C'était la dernière exposition/ visite de notre groupe pour cette saison.
« L’art est dans la rue » est la première exposition du musée d’Orsay
consacrée au développement spectaculaire de l’affiche illustrée en
couleurs à la fin du XIXe siècle.
A la fin du XIXe siècle, l'affiche artistique connaît un essor
exceptionnel à Paris.
Murs, palissades, urinoirs ou kiosques, tous les
supports de la rue sont investis par les artistes pour capter le
regard... ((((()))))
Accueillis à l'entrée de l'exposition par une colonne Morris.
"Une colonne Morris est un élément du mobilier urbain initialement parisien, mais présent dans beaucoup de villes françaises.
Elle tire son nom de l'imprimeur Gabriel Morris à qui une concession publicitaire fut octroyée en 1868.
De forme cylindrique, elle sert principalement de support à la promotion des spectacles et des films."
Beaucoup plus petite que les originales nous explique la conférencière.
À travers un ensemble
unique d’œuvres dues aux « Maîtres de l’affiche », l'exposition montre comment
ce médium s’est vu élevé « au rang de la peinture murale ».
Dessins, objets d’art,
photographies, tableaux… évoquent
l’univers effervescent de la rue à
la « Belle Époque »,
dont les affiches ont contribué à façonner l’image.
En parcourant cette exposition, on découvre comment, à partir des années
1880, les rues de Paris se métamorphosent en galeries à ciel
ouvert.
Ces affiches, installées sur les murs, les palissades, les
kiosques, les colonnes Morris, les transports en commun, et même sur les
"hommes-sandwichs", témoignent des grandes révolutions qui ont touché
le monde de l'art, mais aussi la société française, ses dynamiques, ses
villes...
Palissades lors de travaux, recouvertes d'affiches.
À travers des photographies, des dessins, des estampes, des peintures et - bien-sûr - des affiches, le visiteur plonge dans cette époque de transition.
Un passage, une couleur...
La fabrication de l'affiche.
Le travail de l'affichiste.
La censure :
Affiches :
pour les magasins,
Non, il n'y a pas de "faute d'orthographe" au mot ENFANS ci-dessous !
Notre orthographe a (déjà) été réformée depuis leur impression.
pour des produits,
pour le fameux papier à cigarettes "Job",
pour des boissons ( alcoolisées)...
pour les breuvages plus 'softs",
(là on y retrouve des affiches que nous connaissons tous déjà bien.
Ces petites filles sont les enfants de créateurs, une bêtise de celle de droite a inspiré son père !
Les gens en vogue collectionnaient ces affiches. Ce qui permettait aussi de s'offrir un "Toulouse-Lautrec" à moindre coût !
On inventa ce meuble pour les présenter chez soi...
Encore plus accessibles, des livres qui reproduisaient les affiches.
Affiches pour les spectacles, pour les lieux de spectacles.

Affiches de théâtre.
Et la collaboration fructueuse entre Mucha et Sarah Bernhardt.
Voir aussi le lien vers mon article sur l'exposition Mucha de 2018 -CLIC- où l'on voit mieux ces belles affiches de théâtre.
Puis affiches vers le cinéma, nouveau-né.
Les affiches pour les journaux politiques, satyriques...
LA FRONDE
Journal entièrement conçue, fabriqué pour des femmes

Et cet artiste déjà très moderne de trait pour "La Belle Epoque", je trouve. Plusieurs affiches de sa création dans cette exposition.
Pas trop de monde, une conférencière toujours très intéressante, une belle matinée...
Et bien-sûr, on y a mangé, et on a continué la visite dans quelques autres salles l'après-midi...
(Clin d'oeil pour introduire le dernier livre de ST que je lis actuellement.) Berthe Morisot peinte
(tant de fois!) par Edouard Manet.
Ils jouaient bien au chat et à la souris ces deux-là !
Exposition "L'art est dans la rue" au Musée d'Orsay, du 18 mars au 6 juillet 2025.