Fin novembre dernier nous avions visité son atelier à Paris. Clic ici.
En mai, nous sommes allés avec le groupe au musée-jardin à Egreville (77)
Mais j'ai oublié mon appareil photo !
Ce sont celles prises avec mon téléphone.
Le bel Héraclès nous accueille toujours...

De style Art Déco, le musée-jardin départemental (en Seine-et-Marne) accueille plus de 57 bronzes originaux, retraçant l'évolution de l'oeuvre d'Antoine Bourdelle (1861- 1929)
NB : le nombre de bronzes augmente peu à peu.. mais bientôt plus de place, a dit la conférencière.
Les sculptures sont présentées en plein air, dans un splendide jardin de 7 000 m2 où se mêlent parterres fleuris bordés de buis ou de rosiers, conifères en palissades ou en colonnes, arbres fruitiers ou décoratifs, arbustes en rideaux ou en bouquets...
Il a été constitué entre 1966 et le début des années 80 par Michel Duflet son gendre et son épouse, Rhodia, la fille du deuxième mariage de Bourdelle.
L'emplacement de chaque sculpture a été déterminé par eux, de manière précise, davantage en fonction de l'effet décoratif que par rapport à une présentation didactique.
L'idée était de les présenter à d' éventuels acheteurs et qu'une nouvelle sculpture soit coulée après une commande.
Une sorte de "show-room".
L'objectif de son gendre et de sa fille était de créer un contre-point en plein air du musée Bourdelle de Paris, dont Miche Dufet avait été aussi l'artisan avec Rhodia quelques années plus tôt, et de magnifier ainsi l'art du sculpteur.
L'installation à Egreville s'est faite un peu par hasard, personne n'ayant de liens particuliers ou familiaux avec ce petit hameau, pas très loin de Nemours.
Il est à noter que bien-sûr Bourdelle n'a jamais vu ce lieu, créé plus de 40 ans après sa disparition. C'est un hommage familial.
Marqué à ses débuts par la sculpture de tradition romantique et par l'influence de Rodin ( ci-dessus), Bourdelle a ensuite développé un style très personnel, à la fois dépouillé et puissant, fondé sur une conception architecturale de la sculpture et marqué par une connaissance profonde de l'art grec archaïque et de l'art roman dont il appliquait la rigueur, la plénitude et l'équilibre.
Pour cette sculpture et ses quatre allégories (on en voit deux ci-dessus), il a été conçu une magnifique mise en scène:
deux colonnes végétales, un premier rideau de conifères en demi-cercle puis un second de peupliers, noisetiers pourpres et forsythias (encore du rouge et de jaune !) et un grand rond de rosiers rouges
mettent en avant ce général Alvear, acteur de la naissance de la république d'Argentine.
Bourdelle y travailla 10 ans. CLIC ICI
L'original est à Buenos Aires, tout en haut d'une colonne de12 mètres !!!
Ci-dessous, "le Centaure mourant"...émouvant


Mais je vous recommande surtout le blog de Monique (qui m'a conseillé la visite de ce musée-jardin il y a quelques années déjà)
car elle y détaille beaucoup plus les bronzes que moi. Merci à elle...
°°°°°°°°
On avait vu "du Bourdelle" à Caen également...
"Morceau" de sa première commande publique (présent aussi à Egreville) :
le monument aux Morts de sa ville natale de Montauban,
"Monument aux combattants et défenseurs du Tarn-et-Garonne"
érigé en 1902.
2 commentaires:
Avec mes excuses à mes premiers lecteurs "matinaux" de ce samedi. Cet article a été publié "non terminé"; prise par le temps hier...
Bonne relecture. Et ne manquez pas le lien vers le blog de Monique.
Merci, Joëlle ! je ne sais pas comment est mort le général Alvear. Cheval, jambe gauche levée : mort des ses blessures ? la légende urbaine des statues équestres est sans doute fausse encore une fois. Je vous souhaite à tous les deux de belles et douces balades !
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