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samedi 5 juillet 2025

Au Musée-Jardin BOURDELLE

Fin novembre dernier nous avions visité son atelier à Paris. Clic ici.

En mai, nous sommes allés avec le groupe au musée-jardin à Egreville (77)

Mais j'ai oublié mon appareil photo !

Ce sont celles prises avec mon téléphone.



Le bel Héraclès nous accueille toujours...


 

De style Art Déco, le musée-jardin départemental (en  Seine-et-Marne) accueille plus de 57 bronzes originaux, retraçant l'évolution de l'oeuvre d'Antoine Bourdelle (1861- 1929)

NB : le nombre de bronzes augmente peu à peu.. mais bientôt plus de place, a dit la conférencière.


 

Les sculptures sont présentées en plein air, dans un splendide jardin de 7 000 m2 où se mêlent parterres fleuris bordés de buis ou de rosiers, conifères en palissades ou en colonnes, arbres fruitiers ou décoratifs, arbustes en rideaux ou en bouquets... 

Il a été constitué entre 1966 et le début des années 80 par Michel Duflet son gendre et son épouse, Rhodia, la fille du deuxième mariage de Bourdelle.


L'emplacement de chaque sculpture a été déterminé par eux, de manière précise, davantage en fonction de l'effet décoratif que par rapport à une présentation didactique.

L'idée était de les présenter à d' éventuels acheteurs et qu'une nouvelle sculpture soit coulée après une commande.

Une sorte de "show-room".

 

L'objectif de son gendre et de sa fille  était de créer un contre-point en plein air du musée Bourdelle de Paris, dont Miche Dufet avait été aussi l'artisan avec Rhodia quelques années plus tôt, et de magnifier ainsi l'art du sculpteur.

L'installation à Egreville s'est faite un peu par hasard, personne n'ayant de liens particuliers ou familiaux avec ce petit hameau, pas très loin de Nemours.

Il est à noter que bien-sûr Bourdelle n'a jamais vu ce lieu, créé plus de 40 ans après sa disparition. C'est un hommage familial.

 

Marqué à ses débuts par la sculpture de tradition romantique et par l'influence de Rodin ( ci-dessus), Bourdelle a ensuite développé un style très personnel, à la fois dépouillé et puissant, fondé sur une conception architecturale de la sculpture et marqué par une connaissance profonde de l'art grec archaïque et de l'art roman dont il appliquait la rigueur, la plénitude et l'équilibre.





Pour cette sculpture et ses quatre allégories (on en voit deux ci-dessus), il a été conçu une magnifique mise en scène:

deux colonnes végétales, un premier rideau de conifères en demi-cercle puis un second de peupliers, noisetiers pourpres et forsythias (encore du rouge et de jaune !) et un grand rond de rosiers rouges

mettent en avant ce général Alvear, acteur de la naissance de la république d'Argentine.

Bourdelle  y travailla 10 ans. CLIC ICI

L'original est à Buenos Aires, tout en haut d'une colonne  de12 mètres !!!



 

Ci-dessous, "le Centaure mourant"...émouvant

Le plan du jardin, en papier et en bronze !

 
Comme nous devons, la saison prochaine, visiter le Théâtre des Champs-Elysées
nous y retrouverons ces sculptures conçues pour ce lieu.

 Le lien vers leur site 

Mais je vous recommande surtout le blog de Monique (qui m'a conseillé la visite de ce musée-jardin il y a  quelques années déjà)

 ICI -clic- 

car elle y détaille beaucoup plus les bronzes que moi. Merci à elle...

 °°°°°°°°

On avait vu "du Bourdelle"  à Caen également...

"Morceau" de sa première commande publique (présent aussi à Egreville) :

le monument aux Morts de sa ville natale de Montauban,  

"Monument aux combattants et défenseurs du Tarn-et-Garonne" 

 érigé en 1902.



 Bon samedi et bon dimanche

mardi 8 octobre 2024

Le poinct de Tulle

 


Le « Poinct de Tulle » ou Dentelle de Tulle se fait de la manière suivante : 

des points de broderie sont exécutés à l'aiguille sur un réseau en fil très fin. 

Ce réseau, le filet, à mailles carrées de 1,8 à 2,5 mm nouées aux quatre angles est exécuté par les dentellières à l'aide d'une navette et d'un moule cylindrique servant à calibrer les mailles. 

Actuellement, on connaît 7 points de broderie aux noms évocateurs : 

le grossier, le picot, la rosette, le respectueux, le point d'esprit, le pénitent et le cordonnet.


L'originalité du poinct de Tulle tient à l'heureux mariage entre la broderie et son support. 

Le maillage bien carré et noué du second, loin de s'effacer devant le raffinement de la broderie, lui fournit, en arrière-plan, un fond uni mais légèrement picoté qui la met en valeur.

 


On rajoute divers points sur le maillage ( le filet)

Et Tulle sous le soleil et grand ciel bleu en septembre dernier.



vendredi 4 octobre 2024

Pourquoi un musée de l'accordéon à Tulle ?


 

"A Tulle, depuis maintenant 100 ans Maugein conçoit et fabrique ses instruments, et assure également l'entretien et la réparation de toutes marques d'accordéons. 

Maugein est souvent citée comme l’unique dans sa filière. Labellisée "Entreprise du patrimoine vivant", c'est la plus ancienne fabrique d’accordéons en France. 

Chromatiques, diatoniques, convertisseurs, numériques … une gamme à la réputation mondiale et un savoir-faire servant les répertoires les plus variés : musique « trad. », Musette mais aussi jazz, musiques du monde et musique classique. 

Travailler le bois, le métal, la peinture, le carton, découper, assembler, dégrossir ... Maugein maîtrise toutes les étapes dans la plus pure tradition et avec un savoir-faire d’exception.

 
Constamment à l’écoute des musiciens du monde entier, la Manufacture développe ses instruments avec et pour eux." 

Mais, mais, mais...

 

Toujours cette belle verrière de ce bâtiment de la Banque de France.

Cette ancienne boutique parisienne a été achetée dans son état, extérieur et son contenu.

Elle a été démontée, stockée puis remontée à la création de ce musée.

Voir cet article du journal LA MONTAGNE

"En 2 000, la Ville de Tulle apprend que ce commerce mythique, repris par une employée à la mort de Martin Cayla en 1 951, venait de fermer. 

S’engagent alors de patientes démarches d’acquisition pour non seulement acheter l’ensemble de la boutique, mais aussi sa devanture. 

L’ensemble, qui semble tout droit sorti du Fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet, va ainsi être entièrement démonté et remonté à l’identique à Tulle, en 2 001, dans les locaux tullistes de l’ancienne direction de la manufacture d’armes."

Mais, mais, mais....

Et c'est malheureusement officiel maintenant,

la fabrique d'accordéon MAUGEIN

vient de fermer définitivement-clic-  (Ce n'était encore pas certain quand nous y étions il y a 3 semaines...)

après plus de 100 ans d'existence à Tulle...

CLIC encore là



 Le festival "Nuits de nacre" lui va continuer.

Créées par Alexandre Juan en 1982, les rencontres internationales de l'accordéon 

deviennent en 1988 "Les Nuits de Nacre".

°°°°° 

Il y a d'autres patrimoines à Tulle. Et dans ce musée



jeudi 3 octobre 2024

Musée de l'accordéon et des Patrimoines, à Tulle (1)

 

La Cité de l’Accordéon et des patrimoines de Tulle a ouvert ses portes en mai dernier. 

On peut y vivre une expérience unique, une invitation à l’immersion dans l’univers de l’accordéon, à la contemplation des travaux de dentelle en poinct de Tulle et à la découverte de l’histoire de la Manufacture d’Armes de la ville. 

Dans un bâtiment d’exception, ancienne Banque de France, on y découvre, teste, partage et surtout écouter les patrimoines qui font la richesse de la Ville de Tulle. 

De nouveaux espaces ont été créés comme l’auditorium et les jardins extérieurs.

Tout débute par une exposition temporaire :

 
Extrait du journal "LA MONTAGNE" :

 

C’est un tourbillon de couleurs, de mouvements et de formes qu’offre la Cité de l’accordéon et des patrimoines pour sa première exposition temporaire d’artiste ( terminée désormais...)

 Celle de Bernard Lachaniette, natif de Limoges et Corrézien d’adoption - il vit à Brive -, intitulée 

« L’accordéon sa muse ». 

« Moi, je suis du temps du tango ! », glisse l’artiste, facétieux comme toujours, au premier jour de l’exposition, hier. 

Amateur passionné « de musique en général, de tango en particulier »

Astor Piazzolla et Marc Perrone au premier chef.

La musique, qu’il écoute en travaillant dans son atelier, comme autant 

de marqueurs de son humeur et de son trait. 

La musique qu’il chante (en petit comité et avec un plaisir non feint) et qu’il danse aussi fort bien, glisse son épouse.

 « Un danseur nous avait dit que ses positions de danseur de tango sont bonnes », raconte-t-elle dans un sourire.

La musique donc baigne la quarantaine des œuvres de Bernard Lachaniette, 

mises en lumière selon ses propres plans dans la salle d’exposition temporaire.








 
Ancienne Banque de France, entièrement transformée 
pour accueillir collections et visiteurs.
 
 
Plus qu'un musée, la Cité est un lieu de découverte 
et de partage autour de l'histoire et des savoir-faire de la ville.
 
Nous y avons passé un bon bout de temps.
 
A suivre