Quartier de Denfert-Rochereau (4)

 Le voilà le lion...

Au cœur du quartier, la vaste place Denfert-Rochereau, autrefois appelée place d’enfer, et son colossal Lion de Belfort.

Mais pas que...  D'enfer à Denfert-Rochereau  !

 

L'ancienne « place d'Enfer » 

porte depuis 1879 le nom de Pierre Philippe Denfert-Rochereau (1823-1878), 

gouverneur héroïque de  Belfort pendant cette guerre franco-prussienne,

par l'effet d'une sorte de "calembour municipal". Il avait été surnommé "le lion de Belfort".

 

Lieu de départ ou de destination de nombreuses manifestations publiques à Paris, joliment plantée d’arbres et entourée de trois espaces verts - le square Claude-Nicolas-Ledoux, le square de l’Abbé-Migne et le square Jacques-Antoine – la place s’impose comme un des principaux carrefours de la capitale. 

Mais elle est en travaux (très sonores) pour plusieurs mois/ années (?) depuis peu.

Clic ICI pour les détails de ce projet.

La place est également un pôle important de transports en commun, notamment avec la station du RER ( correspondances) et plusieurs terminus de bus. 

La gare Denfert-Rochereau (anciennement gare de Sceaux), a été réalisé par Alexis Dulong. C'était le départ de la ligne de Sceaux de 1846 à 1857, la gare était à l'époque hors des limites administratives de Paris. 

En 1859,  la Compagnie des Chemins de Fer de l'Orléanais décident de prolonger la ligne entre Orsay et Limours par Saint-Rémy-les-Chevreuse.

 

Ce bâtiment de la gare est de forme circulaire car les trains,  arrivés au terminus,  faisaient une demi-tour sur une boucle  ou "raquette" de 25 m de rayon, grâce à ses voies larges de 1 751mm et ses essieux articulés inventés par Jean-Claude-Républicain Arnoux en 1838.

 

La place est décorée de la fameuse statue du Lion de Belfort symbolisant la résistance du colonel Denfert-Rochereau lors du Siège de Belfort, pendant la guerre franco-prussienne de 1870.

Son nom et son portrait sont devant le lion.

 

 Le nom de cette barrière d’octroi provient de la rue d’Enfer. 

 

Photo du Net

 

Elle est édifiée en 1787 par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux. 

A cette époque, on prévoit la construction de 61 barrières appelées également « propylées », 54 furent réalisées. 

L’objectif est de taxer les marchandises entrant dans Paris grâce à une taxe perçue par la Ferme générale. 

C’est pourquoi cette enceinte est appelée le mur des Fermiers généraux.

°°°°°

Tout près se trouve

également

l'entrée des catacombes.

°°°°°

On finira notre parcours par la rue Daguerre.

 Et quelle est la personne célèbre qui habitait ce quartier

dans une maison toute rose

et qui disait : "Je n'habite pas à Paris;

mais j'habite Paris 14ème! " ?

Réponse ici