Des haïkus inspirés par la "fermeture" de la maison des parents de mon époux.
Puisque Mamette passe quelque fois par là, ils sont pour elle.
88888888888
Cartons, valises,
Que reste-t-il de nos vies
Au bout du compte ?
Des petits-enfants,
De la vie, des souvenirs.
Les objets sont vains.
Dessins, souvenirs,
Choisir... Emporter, jeter ?
La vie n'est que choix.
Dimanche d'été
Sur le pont au 35bis.
Trier et vider.
Poussière, carton.
Remuer l'intimité.
Faire la part des choses.
Une boîte de cartes
A relire, à conserver ?
Mesurent-elles l'amour ?
Pourquoi tant de choses
Gardées tout au long du temps ?
Souvenirs suffisent.
Meubles vaisselle,
Tout va s'envoler au loin.
Vers une autre vie.
Vers le soleil levant.
La maison sera vidée
Dans un bel été.
Huit heures pile poil !!!
Noria de cartons, vieux, pleins;
le "balai" commence !
Un avant, un après.
Ainsi vont toutes nos vies.
L'arbre, gardien, reste.
88888888
Photos de deux vies.
Puis photos de plusieurs vies.
Photos de leur vie.
Moults photos en vrac,
Après-midi pluvieuse.
Guirlande du temps.
Je jette l'éponge
Devant tant, trop de photos.
Vive le numérique !
Que reste-t-il
De nos vies numériques ?
Albums virtuels ?
4 commentaires:
carte postales et photos, à numériser mais à conserver en rai !
Haïkus très beaux, vrais, émouvants. MartineL. Villeurbanne
C"est un très beau Haikus de circonstance
très inspirant !!!
Merci beaucoup Joëlle pour ces haïkus qui disent bien de choses très vraies !
Je suis effectivement dans le carton que Catherine m'a rapporté, plein de lettres,
encore des photos, des écrits oubliés (et pourtant j'en avais brûlés pas mal!)
enfin toute une vie....
Encore merci de ta compréhension et maintenant pense aux vacances avec vos
petites et vive l'avenir pour vous deux.
Enregistrer un commentaire