Frédéric Bazille est né dans une famille de notables protestants de Montpellier.
Frédéric
Bazille s'est intéressé à la peinture après avoir vu certaines œuvres
d'Eugène Delacroix. Sa famille lui a permis d'étudier les beaux-arts à
condition qu'il étudie également la médecine.
En 1862, il s'inscrit
dans l'atelier du peintre Charles Gleyre où il rencontre Claude Monet
puis Auguste Renoir. Peu de temps après, un groupe se forme qui comprend
Edgar Degas, Alfred Sisley, Edouard Manet, Berthe Morisot, Paul
Cézanne, Camille Pissarro, Emile Zola, Paul Verlaine...
Après avoir
suspendu ses études de médecine en 1864, il commence à peindre à plein
temps. Il loua ses premiers ateliers pour ensuite les partager avec
Renoir et Monet en 1865.
Bazille se consacre à la peinture en plein air, où l'on peut observer des couleurs vives et son coup de pinceau direct.
Bien connu des amateurs d’art du monde entier, le nom du célèbre peintre fait aussi partie, à jamais, de la mémoire de la ville de Beaune-la-Rolande.
En effet le jeune et déjà grand artiste s’est engagé dans les Zouaves le 10 août 1870. Il fait partie du 3e régiment de marche, qui a rejoint le 20e corps d’armée de la Loire et a eu, au cours de la bataille de Beaune-la-Rolande, un comportement particulièrement héroïque, montant à l’assaut dans un formidable élan, baïonnette au canon, sous le feu nourri des Prussiens retranchés dans la ville.
Dans cette attaque, la moitié de la colonne de Zouaves a été fauchée, dont Frédéric Bazille mortellement blessé par deux balles : il a été enterré dans l’une des nombreuses fosses improvisées sur le champ de bataille.
5 commentaires:
Je vais me pencher sur ce peintre fauché en pleine jeunesse. Sue
il me semble que tu as visité le musée de la bataille de Loigny ?
Non, pas encore... merci pour ce conseil Monique
C'est en Beauce, du côté d'Orgères où tu peux visiter le château de Villeprévost, l'ancêtre du propriétaire était le juge Fougeron qui a jugé les membres de la bande d'Orgères. J'ai mis des articles sur mon blog sur Loigny-la-Bataille et sur Villeprévost. Cela vous plairait, c'est sûr. Et pas loin !
C'est celui que j'appelle de la guerre de 1870 ! Je pense que l'on ira l'an prochain avec le groupe de généalogie.
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