mardi 20 août 2024

Musée Girodet à Montargis (45)

 Nos visites de mi-juillet avaient commencé par la ville de Montargis appelée "la Venise du Gâtinais"


Cela commence, dans le jardin du Musée Girodet par une légende, avec une statue qui nous accueille :

"La légende du chien de Montargis est connue en France. Mais aussi en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, aux États-Unis. Et même à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Et pourtant, c’est prouvé, Montargis n’a rien à voir avec la légende originelle. 

Il a suffi d’une approximation en 1731 pour que la Venise du Gâtinais soit rattachée à cette histoire connue dès le XIIe siècle.

Cette "fable" raconte qu’Aubry de Montdidier, un gentilhomme, a été assassiné en forêt (de Bondy). C’est son chien qui, retrouvé gémissant et grattant le sol, a permis de découvrir le corps de son maître. Amené à la cour, le chien y reconnut l’assassin, Macaire, et le désigna par son attitude. Le roi ordonna un jugement de dieu opposant Macaire et le chien, sur le parvis de Notre-Dame à Paris.

Le duel tourna au désavantage de Macaire, qui avoua le crime.

Elle doit sa renommée contemporaine à une pièce de théâtre, intitulée "Le Chien de Montargis ou la forêt de Bondy", qui a été jouée de 1814 à 1834."


Ensuite le buste médaillon de l'artiste qui a donné son nom au musée


Dont on retrouve bien-sûr des portraits dans le musée:

L'adieu à son atelier

Anne-Louis Girodet, ou Anne-Louis Girodet-Trioson, 

né le 29 janvier 1767 à Montargis 

et mort le 9 décembre 1824 à Paris, 

est un peintre, illustrateur et graveur français.

Le musée se trouve dans l'hôtel Durzy

Philippe-François Durzy est un militaire français né le à Montargis et mort le dans la même ville. Bienfaiteur de la ville de Montargis, il lègue sa fortune à cette dernière pour créer une école technique à vocation industrielle. 

*****

Fondé en 1853 dans une aile du théâtre municipal de la ville, le musée d’art et d’histoire de Montargis a intégré l’hôtel Durzy dès le début des années 1860, au côté d’une école professionnelle et d’une bibliothèque.

Le départ de l’école professionnelle et son remplacement par les services municipaux en 1884 a contribué à modifier le parc et le bâtiment, mais n’a pas remis en cause l’existence du musée : celui-ci a gagné en importance jusqu’à prendre le nom d’Anne-Louis Girodet en 1967, pour célébrer le bicentenaire de sa naissance.

 

Après les crues de juin 2016, le musée a été restauré et agrandi... sur sa partie arrière



 

Sur le bord du Loing...

mais...

Une crue exceptionnelle du Loing s'est produite entre le et le entraînant une entrée d'eau dans les réserves du musée pourtant protégées dans l'ancienne salle des coffres d'une banque qui devait être étanche mais où l'eau a réussi à s'infiltrer. 

Le maire de la ville, Jean-Pierre Door, annonce une catastrophe culturelle 

car une grande partie des 3 000 œuvres sont endommagées. 

Des restaurateurs venant d'Orléans, de Tours ainsi que musée du quai Branly à Paris sont venus aider à la restauration des œuvres. 




Musée qui accueille les enfants et propose des animations...

"Les Minis Explorateurs"


 

 La partie "sculptures"


"Gisant de l'époux de la Reine Victoria."

Henry de Triqueti, est un sculpteur de renom né en 1803 à Conflans-sur-Loing qui s’est avéré être un précieux conseiller lors de la création de l’édifice qui abrite aujourd’hui le musée.  

Il a mené une carrière franco-britannique couronnée de succès, au service des princes et des puissants. 

Remarquable du point de vue de sa qualité et de sa quantité, le fonds de son atelier, conservé au musée, permet d’embrasser l’ensemble de son œuvre, traversé de références religieuses, littéraires et historiques, tant dans ses créations d’arts décoratifs que ses réalisations monumentales.



La bibliothèque

 EUROPE !

Le tableau que j'ai préféré :

Les funérailles d'Atala,
copie du tableau originel par Girodet
qui ajouta "un peu de barbe sur la lèvre et près de l'oreille
de Chactas."
 
La manière de peindre, très néoclassique, comporte des éléments caractéristiques du romantisme tant par le choix du thème qui n’offre aucun lien avec l’antiquité ou les écritures saintes, 
que par la technique qui joue vigoureusement sur les contrastes. 
Mais le peintre restitue, par cette mise au tombeau, un des thèmes majeurs de l’iconographie chrétienne.

Illustration de la fin de la nouvelle de Chateaubriand,
Atala ou les Amours de deux sauvages dans le désert (1801)


 
Ce sont les plafonds qui font toute la beauté et l'originalité de ce musée qui ne demande qu'à être découvert. Redécouvert depuis les travaux.










4 commentaires:

monique a dit…

nous y sommes allés souvent avec les petits-enfants pour des animations. J'aime aussi beaucoup La leçon du géographe (et sa petite mouche), saint Jérôme, le père Aubry (Atala), les portraits "exotiques" et le portrait de belley (mais celui-ci n'est pas à Montargis) , peut-être sera-t-il prêté pour la prochaine expo !!! Montargis c'est aussi la ville au passé chinois. Quand on en parlait aux Chinois, ils nous disaient "Respect" (à cause de Deng Xioaping et Cai Hesen)

Jo-Elle a dit…

Oui j'ai lu dans le jardin les panneaux sur les relations entre Chinois et la ville de Montargis

Jo-Elle a dit…

Trouvé une émission de France Culture sur les étudiants chinois à Montargis..
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/une-histoire-particuliere-un-recit-documentaire-en-deux-parties/montargis-berceau-du-parti-communiste-chinois-4859125

Anonyme a dit…

Impressionnants plafonds. Sue