samedi 3 août 2024

Basilique de Fleury à Saint-Benoit- sur-Loire

Petit voyage de 2 jours dans le Loiret (Et c'est fou ce que l'on peut visiter en 2 jours !)

Une fin d'après-midi à Saint-Benoit -sur-Loire, pour sa basilique.

 L’abbaye tient son nom du hameau de Fleury (à un kilomètre), antique « domaine de Florius »

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"L’abbaye de Fleury est la gardienne des reliques de saint Benoît : vers 660, ses moines rapportèrent du Mont Cassin (Italie) les ossements du saint, auteur de la règle régissant la vie des moines bénédictins. Le monastère constitua dès l’époque carolingienne un foyer de brillante culture, doté aux 11e et 12e siècles d’un environnement monumental prestigieux. Ses abbés, Théodulfe, Odon, Abbon et Gauzlin furent de grands intellectuels qui conseillèrent les puissants.

Après une période de déclin et de troubles dus aux guerres de Religion, Richelieu confia en 1627 l’abbaye à la congrégation de Saint-Maur, qui redressa l’établissement. Après la Révolution et l’expulsion des moines, l’abbaye fut démolies mais son église fut préservée."



"Devenue paroissiale après la Révolution, l’église est classée monument historique en 1840. Affectée à la communauté monastique refondée, elle est élevée au rang de basilique par le pape Pie XII en 1947, pour marquer son importance dans la chrétienté."

Nous avons fait la visite en compagnie de Christine, charmante dame bénévole de l'association CASA.

Comme il n'y a pas actuellement assez de"jeunes", cette dame a repris du service. Elle était là pour 2 semaines, puis se dirigeait vers le plateau d'Assy.

Une découverte pour nous que cette association. 

A la fin de la visite, nous donnons ce que nous désirons. Somme remise entièrement à l'Association.

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Ci-dessous image du Net car nous l'avons vue sous les échafaudages... 

La tour-porche a été, il y a peu,  décoiffée de son lanterneau -clic sur vidéo-

 

"La tour-porche de Saint-Benoît-sur-Loire et la nef de Saint-Germain-des-Prés ont une histoire commune : toutes deux ont été élevées dans les années 1020-1030 par des ecclésiastiques proches du pouvoir capétien. 

L’analyse des décors sculptés de ces deux édifices, parmi les premières œuvres connues de l’âge roman, confirme les liens étroits alors tissés entre les deux protagonistes, les commanditaires ecclésiastiques et le souverain : ils donnent à voir et font valoir une certaine idéologie relative à la société et à son organisation. 

 À Saint-Benoît-sur-Loire, les deux pouvoirs se trouvent fortement valorisés à l’intérieur de la tour-porche, mais aussi sur la façade nord, en vis-à-vis du bourg."



 

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"Max Jacob (1876-1944) fut un hôte illustre du monastère, avant le retour des moines. Il fut arrêté dans le village par les Allemands le 24 février 1944, puis déporté vers le camp de Drancy où il mourut le 5 mars 1944. Il repose depuis 1949 au cimetière de Saint-Benoît.

A la suite du transfert de son corps au cimetière de Saint-Benoît-sur-Loire est projetée la création d'une association des Amis de Max Jacob, déclarée le 20 janvier 1950 à Paris. 

Jean Denoël en est le premier Président, Pablo Picasso le Président d'Honneur."

 

 
  ICONOSTASE : 
Grande cloison qui, dans les églises orthodoxes, sépare le sanctuaire et l'autel où se tient le clergé célébrant la liturgie de la nef et où l'on expose les images de Jésus-Christ, de la Vierge, des quatre évangélistes et de quelques saints.
 
"Sur le mur de la crypte, iconostase signée Denise Ackermann.                                                                       1ère rangée : saint Benoît, saint Denis, saint Pierre, saint Michel, sainte Marie, le Christ, saint Jean-Baptiste, saint Gabriel, saint Paul, saint Jean, sainte Scholastique ( soeur de Saint Benoit).    
2e rangée : les 12 fêtes du calendrier liturgique."
 




Dans le chœur, gisant du roi Philippe Ier, 4ème Capétien qui régna pendant 48 ans, 

soit le 3ème plus long règne de l'histoire de France (de 1060 à 1108).

Il décède au château de Melun.

Ne voulant pas, en raison de ses fautes, être enterré à côté de ses ancêtres en la basilique Saint-Denis ,

 il a demandé à être inhumé ici.

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Cette grande campagne de restauration de la basilique s’est ouverte fin 2023. Elle s’étalera sur cinq années en phases successives en progressant de la tour-porche à l’ouest jusqu’au chevet à l’est. (La tour-porche, la nef et les bas-côtés, les transepts et finalement le chœur et les vitraux.)

"Fondée vers l'an 630 dans le diocèse d'Orléans, sur les bords de la Loire, la communauté monastique qui avait été dispersée à la révolution a été refondée en 1944 par un groupe de moines bénédictins venus du monastère de la Pierre qui Vire dans le Morvan.
25 moines y mènent aujourd'hui selon la règle de Saint Benoît une vie de recherche de Dieu dans la prière et le travail.

Ils participent aux 6 offices quotidiens -ouverts à tous- dans la basilique" 


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Le pavement est magnifique ! Sue

monique a dit…

J'aime beaucoup la basilique de Saint-Benoît... nous comptons y retourner un jeudi... Quant à Max Jacob, tu peux lire "le carnet retrouvé de Monsieur Max" de Bruno Doucey. Mon prof de dessin, Roger Toulouse, un de ses amis, a essayé en vain de le faire sortir de Drancy.

monique a dit…

le père de Philippe I, Henri I, est enterré près de là, à Vitry-aux-Loges, ville de naissance de Guy. Village connu aussi pour l'arrestation de "Action directe"

Jo Elle a dit…

De toutes façons on retournera dans ce coin très riche en visites, et pas si loin de chez nous. Et complètement différent. On s'est arrêté chez André Eve à Chamerolles au retour. Achat d'un cassisier et d'un myrtillier. Finalement on a encore les jardins d' Orléans pas faits au final.