jeudi 23 octobre 2025

Bouquet

Bouquet d'automne

Un cadeau

Si beau

 





mercredi 22 octobre 2025

Du rose toujours en octobre

 

 

On commence toujours son ouvrage par un échantillon.

Joli crochet en bois n° 6 acquis pour la circonstance...

 

.... dans une commande de laine passée aux BERGERE de FRANCE.

( pourtant j'avais dit que je ne recommanderai plus de laine neuve.)

Mais je n'ai pas résisté...

Il y a tant de jolis modèles

Mais ce n'est pas celui-ci que je ferai.

Chut c'est une surprise.

C'est du crochet, au point "coquilles"


Dont l'échantillon est fait !

Faut que je m'entraîne encore, cela ne tombe pas exactement au bon endroit...

 

BONNE   JOURNEE



mardi 21 octobre 2025

Quartier de Denfert-Rochereau (3)

Nous marchons ensuite dans la rue de la Tombe-Issoire

 "La rue de la Tombe-Issoire tient son nom du lieu-dit Tombe-Issoire associé à la vieille légende du géant Isoré, Isouard, Isoire ou Issoire, qui aurait jadis détroussé les voyageurs sur la route d'Orléans

Ce géant fut attrapé et tué par Guillaume d'Orange ou de Gellone ou Guillaume au Court Nez."

PETITE PARENTHESE  (hors visite) Mon amie Jany a été directrice en maternelle dans ce quartier, dans cette rue, il y a 22 ans environ. 

Elle a fait travailler toute son école sur cette légende. 

Voir mon article de 2007, tout au début de mon blog ICI

 

Lien vers l'histoire de cette rue. clic 

*****

Mais nous n'avons pas tout vu !

Et avons bifurqué...

Le village d'Orléans; la place en demi-cercle

 

En 1826, les frères Javal achète un terrain dans le quartier du Petit-Montrouge. 

Ils confient à l’architecte Théodore Charpentier son aménagement : l’avenue de la Santé (actuelle rue Hallé), l’avenue de la Chapelle (actuelle rue d’Alembert), la rue Neuve d’Orléans (actuelle rue du Couédic) et la rue Neuve de la Tombe-Issoire (actuelle rue Bezous) sont tracées. 

Des petites places rondes animent les intersections.

Lien vers tout le "village" de LA VILLA HALLE ici -clic-

Sous le sol, encore du "vide": nous sommes juste au-dessus des catacombes.

Dont l'entrée se trouve  Place Denfert-Rochereau.

"Dans le sol de ce quartier sont situées une partie des catacombes de Paris

Jusqu’en 2017, la sortie de la visite des catacombes se situait rue Rémy-Dumoncel. "



Ancien hôpital de la Rochefoucauld.

L'hôpital La Rochefoucauld est un ancien hôpital de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP) situé 15, avenue du Général-Leclerc, dans le 14e arrondissement de Paris. 

Sa façade principale se trouve avenue du Général-Leclerc.

 

 

L’ancien hôpital fermé en 2019 a été cédé par l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (son propriétaire)- au terme d’une procédure de consultation menée en concertation avec la Ville de Paris et la mairie du 14e arrondissement, les habitants du quartier et les associations de défense du patrimoine. 

Les bâtiments de cet ancien hôpital vont être réhabilités en appartements.

 Le « regard de Saux » (25),

 partie de l'aqueduc Médicis, situé dans le jardin de l'hôpital La Rochefoucauld.

Au fond un bâtiment datant des années 70, à l'origine logements pour les infirmières de l'HP.



 
Et on arrivera...

.... j'usqu'au lion !

Mais lui et la place méritent un article pour eux seuls

Aussi... à suivre...


lundi 20 octobre 2025

Apéritif

Apéritif de légumes d'hiver :

carottes de couleur

et 

betterave Chioggia

"La betterave Chioggia est originale car elle présente de multiples anneaux de couleurs blanche et rose vif ! 

Crue, elle est très décorative mais sa chair devient rose une fois cuite."


Légumes proposés avec du fromage blanc agrémenté de ciboulette, sel et poivre.


Bonne    semaine

vendredi 17 octobre 2025

Dans la forêt

 Balade de 4,5 km ce matin.

Sous un soleil rayonnant

Et une Nature magique et magnifique de couleurs chaudes



Tout à côté du parking c'est déjà très beau

Début de la promenade à 9h15


Sur un tapis de feuilles


Sous les arbres roux


Quelques petites pauses
pour les plus anciens d'entre nous
(Merci M .... pour cette photo du banc)




Le vert combat encore...


Bénédicte explique, montre, nous apprend...

elle nous guide.




L'écorce très graphique du pin maritime.

On est tous tombé en admiration.



Encore un bon moment passé ensemble.

A vendredi prochain,  plus longue (alors peut-être...)

Bon   WE

jeudi 16 octobre 2025

Quartier de Denfert-Rochereau (2)

L'église Saint-Dominique se situe dans le faubourg Saint-Jacques. 


Ce n'est qu'au XVIIe siècle que ce quartier prend son essor avec la création de l'abbaye de Port-Royal, du couvent des Oratoriens et, sur le plan scientifique, de l'Observatoire. 

Enfin, au XIXe, l'urbanisation suit : le boulevard de Port-Royal est tracé, les immeubles sortent de terre. 

Le besoin d'un édifice cultuel conduit à la construction de l'église Saint-Dominique par l'architecte Georges Gaudibert, de 1913 à 1921 - période longue qui s'explique par le retard provoqué par la première guerre mondiale-.

 

Le tympan du portail sud est orné d'une semi-mosaïque.

 
Saint Dominique reçoit l'église des mains du cardinal Amette.
Le cardinal est mort en 1920, l'inauguration a eu lieu en 1921. 

L'artiste l'a néanmoins fait figurer dans son œuvre car le prélat s'était très impliqué dans la construction de l'église.

 ))))))   ((((((

l'église Saint-Dominique rappelle peu ou prou les édifices romano-byzantins (style très à la mode à l'époque), l'architecte n'ayant pas hésité à imprégner l'édifice de ses idées personnelles. 

 


C'est l'une des premières églises construites en béton armé à Paris. 

 


A tel point qu'elle va devenir une référence, le béton armé revenant bien sûr moins cher que la pierre. 

L'intérieur est recouvert d'un enduit, sans fausses pierres. 

L'ornementation est marquée par le style Art déco.



 

Hormis la présence de statues d'un style moderne,


 l'église s'orne de grandes peintures murales, 


de très beaux vitraux mis en place en 1940-1941


 et d'un Chemin de croix réalisés en mosaïque par l'atelier parisien des frères Mauméjean


Bas-relief du portail est (créé en 1946)
Quand saint Dominique ressemble à Louis Jouvet! 


Tout simplement parce que l'acteur a servi de modèle au sculpteur André Bourroux. 

De part et d'autre, on remarque un chien  qui tient une torche enflammée en gueule, et une étoile. 


L'artiste s'est inspiré des écrits de Jacques de Voragine dans "la Légende dorée sur la naissance du saint".

"Pendant que sa mère attendait Dominique, elle rêva qu’elle portait dans son sein un chien, qui s’enfuit en tenant dans sa gueule une torche enflammée. 

La marraine, elle, vit son futur filleul avec une étoile sur le front. 

Elles ignoraient que le chien symbolisait la fidélité, la torche l’ardeur de la charité avec laquelle Dominique allait incendier le monde, l’étoile la splendeur de la vérité avec laquelle il allait éclairer les esprits obscurcis par l’erreur. 

Le chien, la torche et l’étoile devinrent ainsi les symboles de saint Dominique  

et des frères de son Ordre (les dominicains), vêtus de blanc et noir, chiens fidèles à Dieu."



 A suivre...

mercredi 15 octobre 2025

Quartier de Denfert-Rochereau (1)

Début de notre sortie, RV Station Saint-Jacques.

"Aux marges de la ville, au-dessus d’anciennes carrières, le secteur de la place Denfert-Rochereau s’est bâti tardivement et incomplètement. Dans une atmosphère inhabituelle à Paris, cette visite insolite nous a fait découvrir les abords paisibles, verdoyants… et passionnants de cette place."


 

Ligne 6 du métro parisien, dans le 14ème.

Première fois que j'utilisais la nouvelle carte "Mobilités Ile-de-France". 

Dysfonctionnement à la correspondance entre le RER (station Denfert-Rochereau) et cette ligne ligne 6 du métro. 

Les agents de la RATP nous ont donné la solution... mais méthode à perfectionner encore. Toutes les bornes ne sont pas encore prêtes !

Saint-Jacques est une station de la ligne 6 située dans le 14ème.

La station est située au milieu du boulevard du Faubourg- Saint-Jacques au niveau de l'intersection avec la rue de la Tombe-Issoire.

On essaie toujours d'arriver plus tôt que l'heure du RV, pour se poser un peu autour d'un chocolat chaud pour les uns, d'un thé ou d'un café pour les autres. Avec un croissant pour les plus gourmands. Ou pour ceux qui n'ont pas pris le temps de prendre un petit-déjeuner chez eux.

Photos des toilettes dames; des canevas  partout !!!

Vous avez le coucou de Joëlle dans le petit miroir

  

 °°°°°°°

C'est là qu'a commencé notre visite guidée de la matinée,

 dans la ruelle appelée "Villa Saint Jacques".


La Villa Saint-Jacques est une toute petite rue du 14ème, (183 mètres de long pour 4,8 mètres de large) appelée ainsi depuis 1909.

Au n°12, une plaque de pierre sculptée représentant des hommes nus ou drapés, chevauchant des montures au galop. C'est un ancien atelier d'artiste. D'un sculpteur. Les ateliers de sculpteur sont toujours au RdC ( matériaux lourds) et comporte aussi souvent une large porte sur le côté, pour les livraisons. On peut trouver aussi en hauteur la roue d'un palan.

Mais on ignore quel sculpteur a habité là. A rechercher dans les recensements de Paris ?


Elle comporte aussi de jolis petits pavillons.

"Cette ancienne voie du Petit-Montrouge, territoire de la commune de Montrouge annexé par la ville de Paris date de  1860 - quand on est passé de 12 à 20 arrondissements- s'est appelée successivement « passage Daguerre » puis « passage Gourdon » avant de recevoir sa dénomination actuelle en 1909».  Wikipédia

Un drame s'y est produit en 1879 quand elle s'appelait "Passage Gourdon". Trois maisons se sont affaissées. Car sous le sol, ce n'est que "du vide". Nous sommes en effet sur l'ancienne carrière souterraine du chemin de Port-Mahon.

"Le , un effondrement eut lieu, qui engloutit trois maisons construites douze ans auparavant. C'est à la suite de cet accident que fut pris l'arrêté du qui décida que les propriétaires de terrains situés sur d'anciennes carrières seraient tenus de consolider leur sous-sol avant d'édifier à la surface un bâtiment." 

 

Mais pas de victimes car l'effondrement s'est produit lors des heures de travail des habitants. Depuis les carrières sont contrôlées, sont étayées et surveillées. Mais Paris n'est effectivement construit pour sa majeure partie que sur du vide...

Une autre surprise nous attend.

 °°°°°°°

Au bout de cette villa Saint Jacques , nous arrivons sur les vestiges de la ferme de Montsouris, en sa grange, seule rescapée.

 

 Photo prise sur le Net

Voir lien vers l'histoire de ce sauvetage un peu plus loin.

 

Et de ce joli petit pavillon datant du XVIII ème siècle.

°°°°°°°

Rare témoin du passé agricole parisien du XIXe siècle, la grange de la ferme Montsouris (14e) a été entièrement restaurée.
Avec sa façade en pierre enduite de ciment, ses fenêtres murées de parpaing, sa charpente abîmée et ses tuiles poreuses, la longère grange, dernier bâtiment constitutif de la ferme Montsouris, était dans un bien mauvais état. 
Ce sont aujourd'hui 420 mètres carrés qui ont été rénovés de manière écoresponsable, selon les recommandations du plan Climat (bâtiment bas carbone, matériaux biosourcés et réemploi). 
Le lieu se situe au 15, Villa Saint-Jacques dans le 14e.
 
 
" Entre 1846 et 1862, une ferme s'installe en lieu et place d'un moulin à vent et de la maison du meunier qui existait alors. 
Un ensemble de bâtiments, étable, écurie, porcherie et poulailler constitue une ferme de ville, aussi appelée « ferme de nourrisseur » ou « vacherie ». En 1895, il y en avait plus de 450 à Paris. Ne disposant pas de terres à cultiver, ces fermes étaient spécialisées dans la production laitière.
 
Dans les années 1950, la laiterie est démolie, puis la grange est transformée dans la décennie suivante. La maison des vachers sera démolie bien plus tard, en 2012. 
La ferme n’est alors plus constituée que de l'ancienne grange."
 
En novembre 2013, la Ville de Paris achète la grange-étable de la ferme de Montsouris afin de la préserver. 
Lire l'article entier ici -clic-
 

Toit rouge de la grange vue de la Rue du Général Leclerc.

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Ensuite nous entrerons dans l'église Saint-Dominique

A Suivre...

 Photo du Net

Construite à partir de 1913, en béton armé avec remplissage de l'ossature en briques et pierres agglomérées, elle ne fut achevée qu'en 1921 du fait de la Première Guerre mondiale

Elle est d'un style romano-byzantin très particulier et offre l'exemple des recherches architecturales menées en France entre 1910 et 1920

Elle ne possède pas de clocher et devait à l’origine comporter un campanile, dont on voit le socle sur cette photo. Au pied de celui-ci,  donc sur le toit, deux cloches : Marie et Dominique, bénites respectivement en 1950 et 1951