Cette année le thème de ce PRINTEMPS DES POETES est.... le désir.
Que désirons-nous ? Vraiment ? Actuellement ?
Voilà un thème bien d'actualité.
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Je vous fais partager un texte lu ce matin "un peu par hasard" et qui colle bien au thème, je trouve.
Bien que ce soit un "non désir" pour développer d'autres désirs, ceux de l'imagination et du rêve.
Texte de George Sand ( extrait de "Monsieur Sylvestre" )
" J'aime les vues fermées.
Elles seules me donnent l'idée de l'infini. Une grande surface à découvert vous révèle trop de choses qui doivent ressembler à celles qu'on voit, tandis que la moindre hauteur boisée qui s'oppose à toute investigation du regard vous permet de rêver à l'inconnu qui est sur l'autre versant.
Que sais-je du pays qui est au-delà de ce court horizon ? Est-ce un vaste plateau de terres arables ? Est-ce le prolongement d'une forêt mouvementée ? Est-ce un ravin profond, un précipice ? Libre à moi de m'imaginer ce qui me plaît.
Voilà pourquoi je n'aime pas qu'on me parle de l'autre vie. Si j'y croyais, je ne voudrais pas qu'elle me fût définie."
Texte trouvé dans le livre "Balade en Essonne, sur les pas des écrivains, Edition Alexandrines, 1997", dans la partie sur Palaiseau où George Sand vécut à partir de juin 1864, au seuil de la soixantaine. En 1869, la maison fut vendue.
En juin 1864, George Sand laisse Nohant à son fils Maurice et sa
belle-fille Lina pour se rapprocher de Paris avec son compagnon
Alexandre Manceau. Elle habite la maison blanche de Palaiseau (12 rue
George Sand, aujourd’hui demeure privée) pendant plusieurs mois. Outre Monsieur Sylvestre, (où elle décrit, sous Vaubuisson, Palaiseau), elle conçoit là Laura et La Confession d’une jeune fille.
A soixante ans, travaillant souvent plus de douze heures par jour, elle
reçoit entre deux séances d’écriture Alexandre Dumas et le prince
Napoléon et se rend à Paris par le train pour aller au théâtre ou
rencontrer ses amis.
Malade, Manceau vit les derniers mois de sa vie. Il décède en août
1865 et la petite maison blanche perd alors pour George Sand beaucoup de
son charme. Elle recommence à séjourner davantage à Nohant et à Paris,
avant de revendre en 1869 la "cambuse" de Palaiseau.
2 commentaires:
et aussi Gargilesse qu'elle découvre en 1857 avec Alexandre Manceau.
Merci Monique de nous permettre de découvrir ce charmant village de la Creuse, dans la vallée des Peintres. Je le retiens pour quand.... on pourra mieux circuler.
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