Le temps avait bien changé. D'ensoleillé le matin à Anet, il devint gris et pluvieux à Dreux...
Érigée en 1816 à l’emplacement de l’ancienne forteresse des Comtes de Dreux, la Chapelle Saint-Louis de Dreux abrite les sépultures de la Famille de Bourbon-Orléans.
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La manufacture de Sèvres a livré ici de splendides vitraux peints et émaillés inspirés des compositions religieuses ou historiques telles que « la vie de Saint-Louis », patron de la chapelle royale.
Ingres, Horace Vernet, Hippolyte Flandrin et Larivière
ont signé les plus belles œuvres faisant apparaître le fameux « bleu de Sèvres ».
À partir de 1830, la chapelle Saint-Louis de Dreux devient la nécropole de la Maison de France.
Les gisants de la famille du Roi Louis-Philippe sont commandés aux plus grands noms de la sculpture funéraire du XIXe siècle : Millet, Barre, Lenoir, Pradier et Mercié.
Qui taillèrent le marbre blanc.
Les sépultures des Orléans (numérotées de 1 à 64) se répartissent sur deux niveaux :
le déambulatoire et la crypte. Dont vingt-cinq gisants ou statues de marbre.
Le prince héritier Ferdinand-Philippe d'Orléans et son épouse Hélène.
- Ferdinand-Philippe d'Orléans (1810-1842), en uniforme, fils aîné de Louis-Philippe Ier et de Marie-Amélie de Bourbon-Sicile. Mort accidentellement dans un accident de calèche.
- Hélène de Mecklembourg-Schwerin (1814-1858), duchesse d'Orléans, son épouse. D'abord inhumée au Royaume-Uni, transférée le dans la nécropole des Orléans. Étant de religion réformée, elle ne repose pas dans l'enceinte de la chapelle principale (rite catholique) mais dans la minuscule chapelle contiguë, affectée au culte protestant.
- Une ouverture a été pratiquée dans le mur de la chapelle de la Vierge de manière à faire communiquer sa sépulture, ainsi rendue visible, avec celle de son mari Représentée le bras dirigé vers son défunt époux.
- On dit que ce fut un mariage très heureux, mais de 5 ans seulement. Ils eurent 2 fils.
La Chapelle Royale appartient à la Fondation Saint-Louis, créée en 1974, dont le président d'honneur est l'aîné des Orléans, chef de maison.
Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
Jusqu'à la crypte des "Comtes de Paris" dont Henri VI, et sa nombreuse descendance (11 enfants)
1 commentaire:
une visite prévue depuis longtemps, sans cesse repoussée
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