Extrait du livre de Sylvain Tesson "S'abandonner à vivre", qui sont des nouvelles.
" Je n'ai pas de téléphone portable car je trouve d'une insondable goujaterie d'appeler quelqu'un sans lui en demander préalablement l'autorisation par voie de courrier. Je refuse de répondre au "drelin" du premier venu. Les gens sont si empressés de briser nos silences... J'aime Degas *, lançant : "C'est donc cela le téléphone ? On vous sonne et vous accourez comme un domestique." Les sonneries sectionnent le flux du temps, massacrent la pâte de la durée, hachent les journées, comme le couteau du cuisinier japonais le concombre."
*Degas et le téléphone clic ICI
1 commentaire:
Ceci n'engage que Sylvain Tesson... parfois le coup de téléphone tombe au bon moment et parfois non. Et parfois qu'est-ce-que cela peut nous faire perdre comme temps !
et je ne parle pas des coups de fil des "casses-pieds publicitaires" qui eux nous dérangent carrément !!!
Madeline
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