"LA BELIZIERE" décoration/ broderie/ tricot et crochet/ société/ jardins/ lectures/ cinéma/ visites/ expositions/ voyages/ généalogie/
Septembre, qui est mon mois préféré,
cette année,
ne nous a pas épargnés.
Mon beau-père et mon Papa nous ont quittés.
A 2 semaines d'intervalle.
Juste le temps d'accompagner l'un, que l 'on prépare l'accompagnement du second...
Trois petits haïkus sont nés :
Partir veut dire
Créer de beaux souvenirs.
Et se souvenir.
Le forgeron et
Le cycliste s'en sont allés.
Comme les feuilles d'automne.
Ne pas oublier
Continuer à aimer.
Pour longtemps durer
Bonne journée
Nos enfants ont perdu un de leurs deux grands-pères.
Pour l'accompagner, loin de nos habitats respectifs, il fallait bien se loger...
Tôt le matin, des pas dans la campagne... pour se ressourcer.
Gîte corrézien.
Je l'appelle "châle de voiture"...
Car essentiellement travaillé lors des voyages.
Avec 3 pelotes.
Ces couleurs me plaisent vraiment beaucoup.
Parfait car il commence à faire frais le matin dans la maison.
Un petit carré avec le peloton qui restait, une fois le rang de coquilles de bordure fait.
J'ai une petite idée pour l'utiliser...
Mais heureusement que la Vie est colorée...
Comme les tomates.
Comme elles, nous sommes plus ou moins fragiles
Plus ou moins "mûrs"
Plus ou moins solides
Nous sommes tous à manipuler avec précaution.
Sinon... on se fend
On éclate !
Mais même "écrabouillés",
On peut produire un très bon coulis.
Apprécié seulement par les gourmets, les purs, les attentionnés.
Encore et toujours
Elle est si consolante
Elle ne hurle pas.
Elle ne vocifère point.
Elle ne déçoit pas...
Elle n'est pas aveugle.
Elle n'est pas obsédée par ce qui brille.
Elle n'est pas menteuse.
Elle n'est pas clivante.
Elle n'est pas intéressée.
Elle est consolante...
... des Hommes.
De leurs mensonges, de leurs aveuglements, de leurs obsessions, de leurs intérêts.
De leurs fausses croyances.
Beaucoup moins productive ces derniers jours... Alors voici ceux de ces dernières semaines :
Mûres très attendues
Gourmandise suprême
Signal de rentrée.
Sur le mur, les mûres
Font de belles taches d'envie
Foncées comme nos doigts.
"Changer l'eau des fleurs"
Maillot d'bains ou pyjama
Il ne me quitte pas !
"L'été qui s'enfuit
Est un ami qui part"? C'est
Vrai, Victor Hugo !
Derniers jours d'août :
Le fléau du temps penche
Vers les jours d'école.
Dans la vigne, le merle
Fait bruisser les feuilles
Autour des grains d'or.
Retour sur banlieue
Reprise des activités.
Vraiment c'est rentrée.
Il ne se passe rien.
La rentrée est-elle propice
Aux p'tits haïkus ?
Peu de haïkus
Emploi du temps très serré
Juste l'essentiel
( Haïkus essentiels ?)
La semaine dernière, de passage à Chartres pour raison d'examen médical (de routine, mais "pointu") pour Monsieur,
où il fallait qu'il soit à jeun depuis la veille au soir,
quand nous sommes sortis après 14h, nous avons décidé de nous faire plaisir.
Gustativement parlant...
Et de manger sur place, car Chartres est à 45 min de chez nous.
Mais notre "première fois" chez eux, c'était à Tours et "à emporter".
Un passage rapide avec beaucoup de queue, en fin de Covid, masqués.
Là, nous avons décidé de nous poser et de déguster sur place. A plus de 14h, la salle était pratiquement vide.
Reconnaissez-vous le décor ? (indice : le sol)
Oui... ce sont bien les établissements "FEUILLETTE" !
David et Goliath
Ce n'est pas trop mon habitude, car honnêtement je ne suis pas super fan des BD.
Mais là je viens d'en lire deux, à la queue leu leu....
Deux BD sur "Charles Darwin".
Plus une bibliographie recommandée, pour ceux qui désirent "aller plus loin".
En tous cas des BD de grande qualité, qui mettent en avant les doutes, les déchirements de ce jeune homme qui a vraiment eu le courage de transmettre et de faire diffuser ses réflexions et conclusions qui allaient vraiment complètement à contre-courant des connaissances et croyances de son époque.
Courageux de prendre le risque d'être responsable de "l'écroulement" d'une manière d'appréhender son monde contemporain. Voire d'une société, d'un mode de pensée unitaire.
Du reste, il est encore et toujours de nos jours, sujet à polémique.
Voir les créationnistes aux USA qui changent les programmes universitaires au XXIème siècle et remettent en questions ses conclusions.
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J'ai fait le plein de nouveaux adhérents...
La nouvelle saison peut commencer...
BONNE JOURNEE
Salle de lecture d'archives.
A Caen.
Pas venue depuis 2018 m'a dit la personne de l'accueil,
en passant ma carte de lectrice
sous sa "douchette".
A la recherche d'un soldat prénommé Timotéo (ou Mathieu par naturalisation).
Qui fut tué en mai 1940.
A Lille.... à 28 ans laissant une jeune veuve de 23 ans et un bébé de 4 mois.
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Et il était né là, à l'autre bout de la France. J'ai trouvé une carte postale de sa rue de naissance.
J'ai pu consulter son dossier.
Toujours avec émotion.
La rentrée, ce doit aussi est gai, coloré, festif, joyeux.
Chacune des petites-filles a reçu des messages.
Deux petites enveloppes à ouvrir, contenant des petits mots et de petits exercices... ceci dans de plus grandes enveloppes jaunes. Postées.
Seront-elles arrivées à temps ?
Leur grand-mère s'est bien amusée au moins à fabriquer cela...
pour leur rentrée 2022.
Un nouveau livre lu, petit, court, donné par ma fille.
LES CHOSES de Georges PEREC.
Globalement j'ai aimé, 60 ans plus tard, certains ont encore cette attitude.
Avoir, "parce que cela fait bien"... sans savoir où est leur réel désir. Fréquenter des amis sans vraiment les apprécier...
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Dans ce roman, Georges Perec livre une enquête sociologique sur la société de consommation naissante et les frustrations qu'elle engendre.
Le roman "Les Choses" de Georges Perec, (Prix Renaudot 1965), a pour sous-titre :
Une histoire des années soixante.
C'est son premier roman.
Un jeune couple, Jérôme et Sylvie, lancés dans la vie active après des études écourtées, rêvent de devenir riches tout en préservant leur liberté.
***
Livre déroutant :
beaucoup d'énumérations, d'accumulations, de descriptions. Pas de dialogues. Peu d'intrigue (juste au moment où ils "décident" de quitter la France") . Beaucoup de références de ce "qu'il était bien d'AVOIR" au début des années 60. Une immersion totale dans la société de consommation.
ICI, Georges PEREC parle de son livre.
Une autre présentation plus littéraire là, de l'émission LUMNI.
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Merci Emilie
Encore en Normandie (géographiquement parlant), les vaches sont là pour en témoigner.
C'est à Saint-Sulpice-sur-Risle. Tout près de L'Aigle.
Et c'est bien-sûr l'usine BOHIN !
On a toujours beaucoup de plaisir à piquer-niquer là.
Même sous le ciel gris comme hier.
Bonne journée.
Et pour nous, 44 ans de mariage aujourd'hui.
