mercredi 13 novembre 2024

Exposition Caillebotte, au Musée d'Orsay, à Paris (1)

Gustave CAILLEBOTTE : on va commencer par les présentations:

"Gustave Caillebotte est né le 19 août 1848 à Paris (ex-5ème arrondissement). 

Il est issu du troisième mariage de son père Martial Caillebotte (1799-1874), deux fois veuf, avec Céleste Daufresne (1819-1878), fille d'un avocat de Lisieux et petite-fille de notaire. Elle était une nièce de sa deuxième épouse, décédée en couches ainsi que son enfant, en 1844.

Deux autres garçons naissent après Gustave : René, en 1851, et Martial en 1853. 

Né du premier mariage de son père, leur demi-frère Alfred Caillebotte (1834-1896) est ordonné prêtre en 1858.  (Il y avait aussi une soeur qui décéda à 6 ans).

La famille Caillebotte, originaire de la Manche puis installée à Domfront (Orne),  fait commerce de drap depuis le XVIIIe siècle. 

Grâce à Martial Caillebotte, le père, établi à Paris au début des années 1830, cette famille  fit fortune dans la vente de draps aux armées de Napoléon III. 

La boutique nommée "Le Lit militaire" était située au 152 de la rue du Faubourg-Saint-Denis."

 

En 1857, Gustave Caillebotte entre au lycée Louis-le-Grand de Vanves. 

Il obtient en avril 1869 le « diplôme de bachelier en droit »

Après obtention de sa licence en droit le 6 juillet 1870, Caillebotte est mobilisé vingt jours plus tard dans la garde nationale mobile de la Seine et participe à la défense de Paris pendant la guerre franco-prussienne. Bien que son père avait payé, enfin qu'il ne fasse pas son service militaire, lorsqu'il avait tiré un mauvais numéro à la conscription.

Son livret militaire précise qu'il mesure 1, 67 mètre. 

Il est démobilisé le 7 mars 1871. La même année, il entre dans l'atelier du peintre académique réputé Léon Bonnat, où il fait la connaissance de Jean Béraud, pour préparer les concours des Beaux-Arts. 

En 1872, il effectue un voyage à Naples chez son ami le peintre Giuseppe De Nittis. Ce dernier l'avait introduit auprès d'Edgar Degas

En mars 1873, Caillebotte est reçu quarante-sixième au concours des Beaux-Arts, mais il n'y restera qu'un an. 

C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Marcellin Desboutin, d'Henri Rouart et de Claude Monet, qui habite alors à Argenteuil.


Bien que sévère, leur père, Martial,  permit
à chacun de ses fils de s'exprimer dans leur domaine :
 
prêtrise pour son fils aîné, Alfred,
peinture pour Gustave,
musique pour Martial.

René malheureusement se suicidera à 26 ans. Pourquoi ?
 
Portrait de René peint quelques mois avant sa mort..
 

"Alfred, Gustave, René et Martial Caillebotte: l’histoire d’une fratrie aux destins exceptionnels.
Alors que leur demi-frère Alfred entre dans les ordres et devient curé de Notre-Dame-de-Lorette, alors que René disparait à 26 ans, Martial et Gustave vont développer une relation fusionnelle à travers d’incroyables activités.  Ils achèteront une propriété au Petit-Genevilliers et y vivront ensemble jusqu'au mariage de Martial"
 

 
Philatélie, musique, peinture, construction navale, horticulture, tout ce qu’ils entreprennent, 
les Caillebotte le pratiquent à fond, grâce à la sécurité financière 
que leur apporte la fortune familiale, acquise dans le commerce de draps., puis par  la vente de l'hôtel particulier parisien et la propriété à Yerres (actuel Essonne) CLIC après le décès le leurs parents."
 
 
Le sous-titre de cette exposition
est
"Peindre les hommes" 
car sur les 76 tableaux exposés de son vivant, entre 1876 et 1888,
33 représentent des hommes
contre 16 de femmes.
 
 
Partie de BEZIGUE

 

 
A suivre.....
 
En attendant les autres billets,  cliquez ici, (beau et émouvant documentaire de France 5).


6 commentaires:

monique a dit…

Belle expo, mais je répugnes tant à aller à Paris maintenant ! La ligne S ne devrait pas apporter beaucoup d'améliorations pour nous : peu de trains, et pas dans nos horaires. Mais tant mieux pour ceux qui travaillent tôt

Marie Gillet Bonheur du Jour a dit…

J'ai vu le documentaire car j'aime beaucoup Caillebotte, un peintre que j'ai découvert il y a bien longtemps lors d'une exposition à Paris.

Marielle a dit…

Coucou j'ai vu cette exposition aux infos et je me suis dis ah la la si seulement je pouvais visiter tout ça ! Mon rêve faire Le Louvre et Orsay mais je crois que Orsay serait encore plus pour moi .
Cela doit être une très belle exposition en tout les cas .

Anonyme a dit…

J'ai oublié j'avais vu le reportage sur la 5 ou j'ai découverte ce peintre un peu plus .
Je " connais plus " Renoir, Monet, tout ceux là , mais moins caillebotte .

Babeth a dit…

Merci pour billet, je connaissais de nom mais pas son histoire ni ses tableaux. Je m'en vais en savoir un plus sur cet artiste, peut-être un peu éclipser par Monet et les autres. Bonne soirée

Joëlle a dit…

De plus c'était un vrai mécène, il a beaucoup aidé les peintres en difficultés.

Moi aussi j'ai des difficultés. Je ne peux plus accéder à l'édition de mon blog, ni écrire des billets par conséquent. Deuxième jour déjà où je me penche sur le problème. Quelques billets de programmés heureusement. Mais après ??? Je n'ose y penser...