Cathédrale Primatiale Saint Jean

Beaucoup de personnes entrent dans cette cathédrale Saint Jean, pour y admirer son HORLOGE  ASTRONOMIQUE.

Située  dans le transept gauche, elle s'élève sur une hauteur de plus de 9 m.

Construite vers 1380, elle est l'une des plus vieilles du monde et la seule à conserver son mécanisme d'origine.

Elle comprend 2 cadrans figurant un calendrier perpétuel et un astrolabe. celui-ci représente la voûte céleste mobile avec les 12 mois de l'année et les signes du zodiaque.

Cette horloge n'est pas" en grande forme" nous a dit la conférencière...

Vandalisée en mars 2013, elle ne permet plus de voir les neuf automates s'animer à son sommet et d'entendre le carillon. Mais c'est en passe d'être réparé... clic !

Sur le côté le cadran des minutes.

Cette église est appelée "Primatiale des Gaules" depuis 1079. 

Privilège confirmé par le pape Grégoire VII, en hommage à l'Eglise chrétienne de Gaule, née à Lugdunum.

Travaux actuellement sur les vitraux de sa rose.

Vue sur Fouvière prise du parvis de la cathédrale.

Exposisition sur les Sioux ( musée des Confluences)

En plus des salles pour ses expositions permanentes, LE MUSEE DES CONFLUENCES propose toute l'année 4 expositions temporaires.

Nous sommes allés voir celle appelée "SUR LA PISTE DES SIOUX" (du 22 octobre 2021 au 28 août 2022).

Récits de voyages, peintures, spectacles et cinéma qui ont façonné notre imaginaire.

Comme brodeuse, je suis tombée en arrêt sur tous les motifs de broderie des différents vêtements indiens

Et sur les magnifiques photos de GERTRUDE KASEBIER, prises à la fin du XIXème siècle.

Inspirée par les "acteurs" du Buffalo Bill's Wild West.

Photos posées, pas prises sur le vif. Mais de magnifiques portraits.

"L'exposition invite à suivre le fil de cette longue construction iconographique au cours de laquelle le Sioux a pris peu à peu une place centrale, au point d'incarner à lui seul l'Indien d'Amérique. " (extrait de la plaquette de présentation de l'exposition)

Histoire pathétique de ces peuples indiens sacrifiés. A la richesse de leur culture.

L'exposition se terminait avec l'image de l'Indien que nos sociétés ont récupérée.

Dans les livres pour enfants, les BD, les films. 

 

Même la campagne "Bison Futé" pour éviter les bouchons lors des départs en vacances s' y tenait.

 Et toutes ces horribles publicités où l'Indien n'est qu'une être sauvage et sanguinaire.

Musée des Confluences, quai Perrache, Lyon 2ème.

Le musée des Confluences (1)

 

Un petit air des bâtiments du Futuroscope de Poitiers... que ce Musée des Confluences... Lyon 2ème.

Confluence de la Saône et  du Rhône. Au sud de Lyon

Couloir pour accéder aux salles... de l'exposition permanente.

Site du musée CLIC

 

Voici quelques oeuvres,vues dans ce musée que je qualifierai d'ethnologique,  qui pour moi peuvent aussi symboliser la confluence...

Et encore de l'eau pour rejoindre l'esplanade à partir de la sortie arrière.

 

 

Et les vues de là-haut... dans la lumière de novembre, derrière les vitres du restaurant...

 

 

Quartier des Confluences, très graphique.

 

La Vierge et les Lumières

 

 

La mise en place de cette Vierge dorée, sur la chapelle de Fourvière, à côté de la basilique,  est à l'origine de la Fête des Lumières,

qui se tient annuellement 4 jours avant ou 4 jours après le 8 décembre.

Cette chapelle est antérieure à la basilique d'une trentaine d'années.

A l'occasion de la construction d'un nouveau clocher, il est décidé de le coiffer d'une statue de la Vierge à la date du 8 septembre 1852, fête de la Nativité.

Mais le jour dit, une tempête s'abat sur la ville. Et les crues inondent l'atelier du sculpteur Fabisch, où se trouve la statue, en bords de Saône.

On décide de reporter la mise en place en décembre 1854, jour de l'Immaculée Conception, "futur  dogme" catholique, qui sera proclamé officiellement par le Pape le 8 décembre 1854.

Mais pas de chance; encore du mauvais temps sur Lyon, ce 8 décembre 1854, toute la journée... qui empêche le déroulement des cérémonies jusqu'au début de soirée. Les Lyonnais sortent alors dans la rue avec des bougies, en mettent aux fenêtres. Lyon est en lumière. Les illuminations sont nées.

Cette fête sera rattrapée par le marketing, le tourisme, la consommation à la fin du XXème siècle.  Bien loin de la dévotion mariale très forte à l'origine à Lyon.

La chapelle à gauche de la basilique, vues de la cathédrale Saint Jean.

Statue photographiée "de dos", tournée vers la ville.