Voici une maison du Vieux Lyon, quartier Saint Jean, qui m'a transposée un temps en Italie...
Logique, puisque dans ce vieux Lyon, il est un trésor de plus de 200 maisons de style Renaissance dont la mode est venue d'Italie et de ces riches marchands et familles qui vivaient à Lyon à partir du XVIème siècle. En effet, de grandes familles de banquiers et commerçants italiens, florentins, lucquois, vénitiens, s’établissent à Lyon et se font construire dans les quartiers St Jean et St Paul de somptueuses demeures.
La maison du Crible, également dite la « tour rose » en raison de son escalier de couleur ocre, est un immeuble situé au 16 rue du Boeuf, dans le 5ème.
Il s'agit d'une des plus remarquables demeures du quartier en raison de sa couleur ocre, de la tour qui l'orne et qui lui donne son nom.
Son plus illustre des résidents a été le roi de France Henri IV, qui y séjourna quelques jours en 1600, lors de son mariage avec Marie de Médicis, célébré à moins de 300 mètres de la maison, à la primatiale Saint-Jean.
Cette demeure, totalement invisible depuis l’extérieur, doit à ses propriétaires du XVIIe siècle son apparence inhabituelle.
Si à l’extérieur, hormis le portail, on ne trouve aucun signe d’une richesse particulière, à l’intérieur de la petite cour, c’est tout autre chose…
Un puits est également visible au fond à droite de la cour, tout comme des terrasses ou jardins qui s’étalent sur plusieurs étages.Certains disent que son nom pourrait venir d'un collecteur des impôts qui y a vécu.
On dit que les collecteurs d'impôts possédaient un tamis, le "crible".
D'où l'expression "passer au crible" quand on s'informe beaucoup...
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Et dire que le maire de Lyon dans les années 1970, Louis Pradel ( Zizi Béton), voulait raser ce quartier jugé insalubre pour.... y faire passer un axe routier...
Quatier sauvé par les Lyonnais qui se sont rapidement mobilisés, appuyés ensuite par André Malraux.
4 commentaires:
très belle maison ! je ne connaissais pas l'histoire de ce maire.
Mais les lyonnais s’en souviennent surtout en passant dans le quart de la gare de Perrache où la perso depuis la Place Carnot est défigurée par l’infrastructure routière ainsi que par l’échangeur de Perrache. Quai aux « zizi « de Pradel qu’on appelle aussi le crayon si je ne me trompe pas, il est concurencé par d’autres immeubles plus hauts. Bonne soirée
Quartier/ perspective /Quand : ah ce portable n’en fait qu’à sa tête
Le crayon on est presque au pied en sortant de la gare de la Part Dieu
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