Voici les 2 dernières fournées.
Qui sentent bien le coeur de l'automne.
Les châtaignes, ci-dessous, faites par Monsieur... peu de pots cette année.
Voici les 2 dernières fournées.
Qui sentent bien le coeur de l'automne.
Les châtaignes, ci-dessous, faites par Monsieur... peu de pots cette année.
L'été en eau douce "Périssoires sur l'Yerres", par Caillebotte, 1877 (Milwaukee Art Museum).
Ces embarcations en bois à fond plat étaient très prisées au XIXe siècle, époque où le canotage était le loisir à la mode des citadins.
La rivière l'Yerres et la ville de Yerres au bout du rond blanc. ( C'est à Draveil que nous habitions avant, durant presque 40 ans...)
On a renoncé à aller à Blois et châteaux de la Loire début décembre.
Neige mal vécue jeudi dernier ?
Beaucoup trop de pluie et de grisaille aussi...
Mais on va remplacer ceci par des touches de Noël autour de chez nous (et on ne manque pas de solutions)
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Billets pris pour ceci, pour nous deux, dimanche 1er décembre (cela commençait en novembre mais décembre écrit sur le billet, cela fait plus Noël, non ?) Spectacle d'1h 30 au château de Rambouillet -clic-.
"Décembre 1907.
L’intendante du château de Rambouillet, invite sa filleule Ilda à fêter Noël en sa compagnie.
Alors qu’elles espèrent
profiter du calme du château délaissé par ses propriétaires pour les
fêtes, le Président et la Première Dame annoncent leur arrivée inopinée
en accompagnées du Roi et de la Reine de Norvège pour un réveillon
mémorable.
Ilda se souvient alors d’une ancienne légende de Noël : celle du Nisse,
un bon génie changeur de forme. Un coup de grelot, une formule magique,
et le voilà !
Trois fois, il apparaîtra, trois fois vous changerez
d’époque, à la découverte de ce qui fait la magie de Noël.
Suivez Ilda à travers les pièces du château de Rambouillet et retrouvez votre âme d’enfant ! "
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Et dimanche 15 décembre au Château de Breteuil -clic-
journée chorale, ateliers, contes, gourmandises...
datent de l'an passé.
Dans la liste rappelée hier, je peux aussi cocher
"Journée au Musée d'Orsay".
(Impossible pour moi de ne pas photographier cette pendule à chaque fois que l'on mange là; et ce jour-là une table ronde juste dessous nous a été attribuée)
Profitant de la visite de notre groupe à l'exposition Caillebotte (encore un article à paraître), on a passé quelques heures de plus dans quelques salles du musée d'Orsay.
Et ces toujours très surprenantes oeuvres "en miroir" des artistes contemporains invités.
Une fois rentrés dans l'enceinte, on peut y rester tout le temps désiré.
On y a vu une autre exposition sur Harriet Baker, femme peintre norvégienne -clic- et ses amies peintres. ( j'y reviendrai)
Puis on a traîné dans les salles au hasard en commençant par celles à côté du restaurant.
Pour revoir des tableaux très connus ou déjà vus ailleurs.
Ou pour découvrir des "inconnus" mais qui nous touchent...
Je n'ai pas trop joué à la touriste et ai regardé les tableaux en vrai, plutôt que de les photographier tous.
Et le magnifique décor que nous offre cette ancienne gare.
Voici un AVANT/ APRES.
On aime toujours voir cela...
Et même un "pendant"
Là, ci -dessus, c'est PENDANT.
Vraies marches "qualibrées" faites par un maçon -clic-.
Après avoir détruites celles du bas. Clic
Réagréage de la terrasse. Puis peinture du tout.
On était tant impatient d'y poser 2 chaises et une petite table...
Soixante-dix pour cent des sujets qu'a peints Caillebotte sont des hommes.
Mais les femmes ne sont pas exclues de son œuvre.
Femme bourgeoise ou femme de petite vertu ?
"Une fois encore, les cadrages de Caillebotte sont modernes et inhabituels.
À la façon de la photo et plus tard du cinéma, qu'il anticipe de peu, il fait régulièrement entrer dans le champ des éléments mobiles, personnages ou animaux (ici le chien, au premier plan), ce qui dynamise ses œuvres en donnant une impression de mouvement, de hasard pris sur le vif.
Il se trouve que son frère Martial, avec qui il vivra longtemps, est photographe et ils s'influencent sans doute mutuellement."
Dans Intérieur (ci-dessus), une femme, peut être la compagne de Caillebotte, Charlotte Berthier, avec laquelle il n'était pas marié, est au premier plan, de profil.
Dans cette composition une fois encore surprenante, le peintre s'adonne avec malice à une inversion des genres, dont il fait voler en éclat les stéréotypes : cette femme lit le journal, une activité typiquement masculine d'alors.
Au second plan, un homme étendu sur le divan (regardez bien l'imprimé du divan; on le retrouve dans le tableau suivant !) est plongé dans un livre, une attitude vue à l'inverse comme féminine.
Entre eux, aucun jeu de séduction ou de pouvoir. Dans ce parallèle tranquille, ils sont à égalité.
Nu au divan(Nouvelle fenêtre),
une toile spectaculaire large de près de 2 mètres, représente une femme nue allongée dans une position inhabituelle : elle couvre à demi ses seins et son visage d'une main pudique, mais expose sans réserve au regard la pilosité de son pubis, ce qui fit beaucoup parler en son temps.
Une femme au jardin, peut être la compagne de Caillebotte, Charlotte Berthier, avec son petit chien.
Vue de la résidence du Petit-Gennevilliers, après son achat
par les frères Caillebotte à la fin des années 1870. Gustave, également horticulteur passionné, y avait créé un jardin magnifique où il a peint de nombreux tableaux.
Gustave Caillebotte disparaît le 21 février 1894, laissant derrière lui –outre une production considérable de peintures, dessins et pastels– une importante collection d’œuvres impressionnistes qu’il lègue en totalité à l’État.
Dans le testament qu’il rédige en 1876, alors qu’il n’a que vingt-huit ans, il stipule que ses tableaux ne devront aller « ni dans un grenier ni dans un musée de province mais bien au Luxembourg et plus tard au Louvre ».
Cette démarche inédite va faire grand bruit à un moment où l’Impressionnisme commence tout juste à intégrer les collections nationales.
On dénombre 72 œuvres dans sa collection : un dessin de Gavarni, deux de Millet, quatre toiles de Manet, cinq de Cézanne, huit pastels de Degas, seize tableaux de Monet, huit de Renoir, neuf de Sisley et dix-huit de Pissarro.
Il faut y associer une version des "Jeunes filles au piano" de Renoir dédicacée à Gustave Caillebotte, que l’on retrouve effectivement dans l’inventaire après décès de son frère Martial.
Et pour finir une belle histoire :
Il y a 5 ans, une "grande dame" lègue au musée d'Orsay
cinq tableaux de Caillebotte représentant sa famille, ses ancêtres.
ICI pour cette belle histoire
Et là aussi