Bâti à l’aube de la Renaissance sur la commune de Chilleurs-aux-Bois par Lancelot Ier du Lac (un homonyme pas celui de la Table Ronde !), ce domaine reste dans la famille de son bâtisseur pendant près de 235 ans.
Lancelot II du Lac (?-1622), le petit-fils de Lancelot Ier, se convertit au protestantisme, transformant la chapelle en temple. Il défend la religion réformée avec son cousin Gaspard de Coligny et aux côtés d’Henri de Navarre dans les Flandres en 1585, tandis qu’Henri III confie la garde du château de Chamerolles au « Sieur de Dampierre…capitaine de cinquante hommes d’armes ».
Aujourd’hui encore, la chapelle conserve les traces de cette période, où les peintures protestantes parmi les plus anciennes connues à ce jour en France sont visibles sur la voûte. Lancelot II aménage également les jardins Renaissance situés à l’arrière de la bâtisse.
Son architecture évolue au fil du temps avec les propriétaires
successifs ; le château sera agrandi et embelli.
Mais la Révolution française et les deux guerres mondiales sont des périodes de destruction ou de saccage pour le château.
Entouré par un parc, un plan d’eau et un jardin Renaissance, les extérieurs du château invitent le visiteur à une balade bucolique dans un cadre verdoyant, afin d'y découvrir la collection de 75 variétés de rosiers, les jardins potagers et un environnement propice à la promenade.
Enfin... un arrêt en ce château. Tant de fois différée cette visite !
Enfin... faite fin septembre, en revenant de Bourgogne !
Le labyrinthe, le carré du « pré-haut», le parterre de broderie,
le carré consacré aux plantes rares et deux carrés de potagers.
(superficie du domaine 47 ha
Endroit propice au repos, à la méditation, à la création ?
La rose de mai ou dite Centifolia
Cette rose à cent feuilles au parfum exceptionnel, rose des peintres, est la rose par excellence.
Originaire du Caucase et de l’Iran, connue dès l’Antiquité, les obtenteurs néerlandais tentèrent de l’améliorer au XVIe siècle par diverses hybridations.
Elle est aujourd’hui associée à la région de Grasse où elle est cultivée depuis le milieu du XVIIe siècle. Elle est récoltée de la mi-mai à la mi-juin.
Sa production a beaucoup diminué depuis le début du XXe siècle, mais quelques producteurs continuent l’activité grâce à des contrats avec de grandes maisons de parfums comme Chanel ou Dior.
(à suivre, pour l'intérieur)
4 commentaires:
En effet ça à l'air vachement sympa toutes ces activités proposées
il est vrai qu'il faut se bouger et avoir de l'imagination puis que ce soit ludique pour attirer les gens et surtout les jeunes .
Très bonne idée de visite c'est à noté sur un retour de vacances par exemple
Bises Joelle bises de loin très grippé depuis le weekend dur dur je travaille quand même de toute façon c'est les petits qui m'ont passés le virus donc voila
mais piouuu c'est dur !
c'est vrai que j'aime beaucoup ce château... les petit-s-enfants aiment encore à y aller... pour les souvenirs. Pour nous, c'est surtout la fête de la nouvelle avec la remise du prix Boccace, qu'on essaie de ne pas louper... en mai. Et puis aussi aquarelle au bord de l'étang, dans les jardins près des tournesols, dans la cour du château (carnet à continuer). j'aime particulièrement le vieux banc où j'ai pris Marie en photo en train d'écrire sur son livret de mot secret, avec son chapeau de paille quand elle avait 4 ans. De bons moments. C'est aussi là qu'on s'est aperçu que Tom savait très bien reconnaître les odeurs, celle du poivre notamment que personne n'avait reconnue.
Parc qui semble vraiment très agréable. Je note aussi ce projet. Sue
Hop, un château de plus que je souhaite visiter ! Merci beaucoup pour la découverte. Lucie
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