Non loin de Fontainebleau, sur le bord de la Seine, dans le département de Seine-et-Marne.
Juste en face sa maison, une guiguette où nous mangerons après la visite.
Mais commençons par la visite faite il y a plus d'un an maintenant.
En avril 2023 (voilà encore un article qui était non édité)
Depuis ce musée fut en travaux.
Et nous le découvrirons certainement différent lors de notre visite de groupe en mai prochain. (C'est moi qui organise)
Maison où Stéphane Mallarmé vécut et y mourut.
"Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né le 18 mars 1842 à Paris
et mort le 9 septembre 1898 à Valvins,
est un poète français, également enseignant, traducteur et critique d'art.
Considéré comme l'un des fondateurs du symbolisme,
mouvement littéraire de la fin du 19ème siècle,
il contribue à moderniser la poésie traditionnelle et influence des générations d'écrivains et d'artistes"
Notre vrai coup de coeur fut pour son jardin.
Transportés au XIXème siècle...
On peut "emprunter" des livres de poésies dans la maison et s'installer au jardin pour les lire.
Ce que fit Monsieur...
Bon, moi, honnêtement, je trouve sa poésie un peu "hermétique"...
Des extraits de lettres, çà et là, dans le jardin...
pour exprimer combien il l'aime... comme on le comprend !
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqlrasNvvdgLYSKXMYsWz8-xyKK_HHASSaTNkuk5zzNgUyqnCHS44z3QzJ3BDQ5qIrFM6hRn45TglFjPQzeVcGtxEnGPUyGzMbB04lwvZBhCMg6vAt2wG7EtsV1BQ6Cfy0YIBh7ATO_TpjOzn_xZ580fyPx-cXYSvVTwyA966rsYkAIpVN6xcjehBnA5s/w295-h400/IMG_1849.jpg)
Tout invite au repos, à s'asseoir, à prendre son temps...
L'intérieur, tel que nous l'avons vu, il y a un an.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq3BqNmbxEkz3YarY_cYVFi4WgtEUXDOk6f-3rfEmGXgvcbeYHpv5gKaplgl41i1ucYO2afuNFPTmk84RHJP8RVkMExiUKZZ6KJKUwUYqePtL-T0x_HBaC5Exu5zGyfETVOAclqTtDl3vNVClQqvIDhQD7y1iaQIvG2xj3jjt3csdmPHbBCjIWBBGdaTM/w480-h640/IMG_1839.jpg)
Lien vers le site du musée (mais actuellement toujours en travaux...)
Apparition
La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles.
C’était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S’énivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d’un rêve au coeur qui l’a cueilli.
J’errais donc, l’oeil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m’es en riant apparue
Et j’ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d’enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d’étoiles parfumées.
Stéphane Mallarmé, Vers et Prose, 1893
Je suis ravie d'y retourner au printemps prochain; j'espère qu'il fera aussi beau...