Jardins d'Etretat

 "Au début du XXème siècle, de nombreux Parisiens acquièrent une résidence secondaire en Normandie et plus particulièrement dans la ville d’Étretat.

En 1905, l'actrice comique française Madame Thébault ne déroge pas à la mode mais fait un choix plus original que le centre-ville : elle fait construire une villa au sommet de l’inquiétante Falaise d'Amont, lieu battu par les vents  empreint de mystère et de romantisme. 

Elle la baptise « La Roxelane », d’après le rôle de la légendaire épouse du sultan Soliman le Magnifique, qu’elle a joué au théâtre.

Inspirée par la beauté du lieu tant apprécié par les peintres impressionnistes (de Claude Monet à Jean-Baptiste Camille Corot), elle décide également de cultiver un jardin, le premier à offrir une vue aussi splendide sur l’Aiguille creuse et la Manche en contrebas.

 

En 2017, l’architecte paysagiste Alexandre Grivko découvre les vestiges du jardin et décide d’insuffler un nouvel élan au lieu.

 Il souhaite faire honneur à l'histoire du jardin créé par Madame Thébaut tout en instillant des principes architecturaux plus contemporains. 

En seulement deux ans, il a réussi à créer un jardin qui paraît avoir un demi-siècle.

Inspiré par Le Nôtre il n'utilise qu'une quantité limitée d’espèces végétales; il est cependant parvenu il est cependant parvenu à obtenir des effets visuels exceptionnels grâce à des tailles minutieuses.

L'espace des Jardins d'Étretat regorge ainsi de grandes compositions de végétaux taillés, qui font écho au patrimoine naturel et à l’histoire de la Normandie. 

Il y a créé 

« des vagues de la Manche », 

« des spirales et des tourbillons marins », 

« des fermes ostréicoles », 

« des falaises et des arcs de la Côte d'Albâtre ».

 Entre mise en valeur de la beauté naturelle de l’écosystème et prouesses architecturales, près d’une centaine de milliers de plantes assurent aux Jardins leur beauté tout au long de l’année.

 

Comme dans presque tous les jardins normand des artistes sont invités à exposer.

Depuis leur ouverture, ils ont été le lieu d'accueil pour les œuvres de plus de 50 artistes, proposant des expositions, des résidences artistiques, des performances et des interventions.

 

Ici c'est le coin du jardin le plus photographié dans sa présentations...

 

 

 

Là, pas d'hortensias; mais des agapanthes.

Mais c'est un jardin "qui se mérité" il faut déjà y monter (on a vu plus tard qu'il existait un petit train, partant du centre ville, pour y arriver !)

Ensuite il y plein d'escaliers, des allées étroites. Et de plus en plus de monde au fur et à mesure de l'arrivée des navettes. beaucoup de proximité (pourtant on était là à l'ouverture)

Mais il faut bien monter aux niveaux supérieurs de ce jardin à flanc de coteau !

 Il y a quand même des bancs cachés dans la nature, des coins intimes...

La buvette doit être bondée aux heures d'ouverture...

Un très beau jardin c'est certain, original. 

Mais pas ressourçant comme les autres.