lundi 18 mars 2024

Pile de livres

De passage à la bibliothèque, des livres ont été emportés. D'autres ont été réservés.

Certains sont déjà arrivés.


 

La bibliothèque que nous fréquentons fonctionnant en "réseau". Les livres circulent entre 5 ou 6 bibliothèques.

Le choix s'en trouve très élargi. Les frais sont également et ainsi moindres pour chaque commune. 

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Bref voici mes dernières lectures :

( J'ai pas mal lu la nuit, car périodes d'insomnie ces dernières semaines)

 

LA BELLE FAMILLE

"Manon a 20 ans quand elle rencontre l'homme qui va changer le cours de sa vie. Charmeur et sûr de lui, ce catholique intégriste et père de cinq enfants révèle peu à peu son caractère trouble et dangereux. En fonçant tête baissée dans l'obscurité d'une famille et d'un monde qui lui sont étrangers, Manon s'engage sur un chemin chaotique dont personne ne sortira indemne. Inspiré d'une histoire vraie, ce roman nous est raconté à la fois par Manon, jeune étudiante indépendante et affranchie, ainsi que par tous les protagonistes, chacun ayant un regard et un jugement différents. Qui est cette femme capable d'abnégation, de bonté, mais aussi de vraie liberté ?"

Pas mon préféré. Trop d'invraissemblances au départ. Néanmoins dit " tiré d'une histoire vraie".
 

IL N'Y A PAS DE AJAR

"L'étau des obsessions identitaires, des tribalismes d'exclusion et des compétitions victimaires se resserre autour de nous. Il est vissé chaque jour par tous ceux qui défendent l'idée d'un " purement soi " , et d'une affiliation " authentique " à la nation, l'ethnie ou la religion. Nous étouffons et pourtant, depuis des années, un homme détient, d'après l'auteure, une clé d'émancipation : Emile Ajar.
Cet homme n'existe pas... Il est une entourloupe littéraire, le nom que Romain Gary utilisait pour démontrer qu'on n'est pas que ce que l'on dit qu'on est, qu'il existe toujours une possibilité de se réinventer par la force de la fiction et la possibilité qu'offre le texte de se glisser dans la peau d'un autre. J'ai imaginé à partir de lui un monologue contre l'identité, un seul-en-scène qui s'en prend violemment à toutes les obsessions identitaires du moment."

En faisant mes recherches pour cet article je découvre qu'il a été tiré une pièce de théâtre -clic- de ce livre de Delphine Horvilleur, femme rabbin.

"Dans le texte, un homme (joué sur scène par une femme...) affirme qu'il est Abraham Ajar, le fils d'Emile, rejeton d'une entourloupe littéraire. Il demande ainsi au lecteur/spectateur qui lui rend visite dans une cave, le célèbre " trou juif " de La Vie devant soi : es-tu l'enfant de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? Es-tu sûr de l'identité que tu prétends incarner ? En s'adressant directement à un mystérieux interlocuteur, Abraham Ajar revisite l'univers de Romain Gary, mais aussi celui de la kabbale, de la Bible, de l'humour juif... "

UN FAUTEUIL SUR LA SEINE

(celui-ci je l'ai beaucoup aimé)

"En racontant la vie et les aventures des 18 personnages qui se sont succédé au 29e fauteuil de l’Académie française depuis 1634, Amin Maalouf ne retrace pas seulement cette «généalogie en partie fictive» dont parlait son prédécesseur Lévi-Strauss ; il nous fait revivre de manière charnelle, incarnée, quatre siècles d’histoire de France.
Si «un roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin», selon le mot de Stendhal, le roman de la France que nous relate ici l’auteur est une Légende des Siècles à partir d’un fauteuil."

J'ai beaucoup aimé découvrir, redécouvrir, d'abord l'histoire de cette institution qu'est l'Académie Française, de ces personnes qui ont occupé le même siège... si différentes, aux parcours tant variés. 


LES MALVENUS

"1917. Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, un homme est retrouvé mort dans une cave du village de Haut-de-Cœur, en Bourgogne. Pas mort d’un excès de froid, de faim ou de vin, comme d’autres, mais proprement égorgé.
Ici, bon nombre des habitants ont grandi sans autre père et mère que les religieuses du majestueux couvent des Ursulines. C’est le cas de l’inspecteur de police Matthias Lavau : recueilli tout petit par le couvent, il est parti faire ses armes à Paris et à Lyon avant de finalement rentrer au bercail. Son talent ? Il se souvient de tout, tout le temps. Une mémoire parfois lourde à supporter, mais dans ses enquêtes, un atout précieux.
La victime est aussi un ancien des Ursulines : Thomas Sorel, bien connu dans les alentours, et presque unanimement détesté… C’est le bras armé du très redouté maire. Beaucoup ont souhaité sa mort, pour des raisons valables, le plus souvent."

La jaquette du livre au moment de sa vente disait : Entre Pierre Lemaître et Fred Vargas, un polar sombre et envoûtant.... c'est tout à fait cela ! Un livre où l'on ressent le froid très présent dans cet hiver de guerre 

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Je viens d'en terminer un autre. Et un dernier est commencé. Un peu de patience.

Encore 3 empruntés. La plupart venant de cette liste découverte sur la porte d'une bibliothèque de Gironde -clic-

Bonne semaine à vous

 



7 commentaires:

Monique a dit…

je note ces titres ! Pour moi, une seule bibliothèque, mais on peut demander des livres à la bibliothèque départementale. Terminé "J'ai saigné" de Blaise Cendras et je suis en train de lire le dernier Bussi. Mercredi rencontre avec Emmanuelle Favier dont j'ai lu avant de partir en Albanie "le courage qu'il faut aux rivières sur les vierges jurées. Bonne semaine !

MartineL a dit…

Bonjour Jo-Elle, je viens de voir sur le site de ma bibliothèque ( la MLIS: maison du livre de l’image et du son à Villeurbanne) que je vais pouvoir emprunter Les malvenus. Je suis tentée ! Je viens de lire les cinq romans sélectionnés pour le prix Summer organisé par la ville de Bron depuis 2018 et étendu depuis deux ans aux autres communes de la Métropole. 51 médiathèques sur 57 participent désormais. Cette année le prix a été décerné au roman de Clara Arnaud : Et vous passerez comme des vents fous. C’était le roman que j’avais préféré. Les bibliothécaires de la MLIS nous ont remis la liste des cinq livres sélectionnés depuis 2018, et elles ont écrit en caractères gras le roman primé. Une mine de romans à lire. Depuis, je lis à nouveau de la littérature française contemporaine, de jeunes auteurs / autrices que l’on rencontre autour de tables rondes ou bien d’entretiens, dans les bibliothèques ou alors pendant les 3 jours du prix Summer. Ce prix doit son nom au premier roman primé : SUMMER de Monica Sabolo.
J’ai lu ce roman, mais surtout j’ai été bouleversée par un autre roman de Monica Sabolo La vie clandestine. Il vient de sortir en poche et je vais l’offrir à mes ami.e.s . Participer à ces lectures, me sauve de mes nuits d’insomnie : je me lève et je vais lire quand «  ça tourne pas rond dans ma p’tite tête » . Les diverses activités proposées par la bibliothèque -les bibliothèques, nous en avons 3 sur Villeurbanne - me fournissent les meilleurs médicaments possibles, lorsque je suis envahie par les «  soucis » .
Quelle bavarde! J’en suis intarissable lorsqu’il s’agit de lectures. Merci pour vos propositions de lecture. Bon après midi. MartineL

Tania a dit…

Merci de me rappeler cet essai d'Amin Maalouf, je viens de voir qu'il est disponible à la bibliothèque.

Jo Elle a dit…

Tu fais bien de "parler" Martine. C'est bien de partager... soucis d'insomnies et titres de livres! C'est bien en effet d'être dirigées parmi les auteurs contemporains par des bibliothécaires ou par les copines de blogs ! Et pas seulement parmi les titres médiatisés... c'est un peu ce qui me manquait pour lâcher "mes" auteurs classiques... Alors je note tes propositions pour quand j'aurai fini ceux de ma pile actuelle. Bonne semaine.

Joëlle a dit…

Ce livre d'Amin Maalouf est vraiment super... j'ai pris plein de notes ...

Joëlle a dit…

Le spectacle tiré de ce livre à l'air vraiment prenant.
La pièce de théâtre de notre association vue hier était "moyen/moyen"... mais on est venu les soutenir et on a ri quand même...

Anonyme a dit…

Quelle lectrice ! Sue