De passage à la bibliothèque, des livres ont été emportés. D'autres ont été réservés.
Certains sont déjà arrivés.
La bibliothèque que nous fréquentons fonctionnant en "réseau". Les livres circulent entre 5 ou 6 bibliothèques.
Le choix s'en trouve très élargi. Les frais sont également et ainsi moindres pour chaque commune.
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Bref voici mes dernières lectures :
( J'ai pas mal lu la nuit, car périodes d'insomnie ces dernières semaines)
LA BELLE FAMILLE
"Manon a 20 ans quand elle rencontre l'homme qui va changer le cours de sa vie. Charmeur et sûr de lui, ce catholique intégriste et père de cinq enfants révèle peu à peu son caractère trouble et dangereux. En fonçant tête baissée dans l'obscurité d'une famille et d'un monde qui lui sont étrangers, Manon s'engage sur un chemin chaotique dont personne ne sortira indemne. Inspiré d'une histoire vraie, ce roman nous est raconté à la fois par Manon, jeune étudiante indépendante et affranchie, ainsi que par tous les protagonistes, chacun ayant un regard et un jugement différents. Qui est cette femme capable d'abnégation, de bonté, mais aussi de vraie liberté ?"
Pas mon préféré. Trop d'invraissemblances au départ. Néanmoins dit " tiré d'une histoire vraie".
IL N'Y A PAS DE AJAR
"L'étau des obsessions identitaires, des tribalismes d'exclusion et des
compétitions victimaires se resserre autour de nous. Il est vissé chaque
jour par tous ceux qui défendent l'idée d'un " purement soi " , et
d'une affiliation " authentique " à la nation, l'ethnie ou la religion.
Nous étouffons et pourtant, depuis des années, un homme détient, d'après
l'auteure, une clé d'émancipation : Emile Ajar.
Cet homme n'existe
pas... Il est une entourloupe littéraire, le nom que Romain Gary
utilisait pour démontrer qu'on n'est pas que ce que l'on dit qu'on est,
qu'il existe toujours une possibilité de se réinventer par la force de
la fiction et la possibilité qu'offre le texte de se glisser dans la
peau d'un autre. J'ai imaginé à partir de lui un monologue contre
l'identité, un seul-en-scène qui s'en prend violemment à toutes les
obsessions identitaires du moment."
En faisant mes recherches pour cet article je découvre qu'il a été tiré une pièce de théâtre -clic- de ce livre de Delphine Horvilleur, femme rabbin.
"Dans le texte, un homme (joué sur scène par une femme...) affirme qu'il
est Abraham Ajar, le fils d'Emile, rejeton d'une entourloupe littéraire.
Il demande ainsi au lecteur/spectateur qui lui rend visite dans une
cave, le célèbre " trou juif " de La Vie devant soi : es-tu l'enfant de
ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? Es-tu sûr de l'identité
que tu prétends incarner ? En s'adressant directement à un mystérieux
interlocuteur, Abraham Ajar revisite l'univers de Romain Gary, mais
aussi celui de la kabbale, de la Bible, de l'humour juif... "
UN FAUTEUIL SUR LA SEINE
(celui-ci je l'ai beaucoup aimé)
"En racontant la vie et les aventures des 18 personnages qui se
sont succédé au 29e fauteuil de l’Académie française depuis 1634, Amin
Maalouf ne retrace pas seulement cette «généalogie en partie fictive»
dont parlait son prédécesseur Lévi-Strauss ; il nous fait revivre de
manière charnelle, incarnée, quatre siècles d’histoire de France.
Si
«un roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin», selon le
mot de Stendhal, le roman de la France que nous relate ici l’auteur est
une Légende des Siècles à partir d’un fauteuil."
J'ai beaucoup aimé découvrir, redécouvrir, d'abord l'histoire de cette institution qu'est l'Académie Française, de ces personnes qui ont occupé le même siège... si différentes, aux parcours tant variés.
LES MALVENUS
"1917. Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, un homme est
retrouvé mort dans une cave du village de Haut-de-Cœur, en Bourgogne.
Pas mort d’un excès de froid, de faim ou de vin, comme d’autres, mais
proprement égorgé.
Ici, bon nombre des habitants ont grandi sans
autre père et mère que les religieuses du majestueux couvent des
Ursulines. C’est le cas de l’inspecteur de police Matthias Lavau :
recueilli tout petit par le couvent, il est parti faire ses armes à
Paris et à Lyon avant de finalement rentrer au bercail. Son talent ? Il
se souvient de tout, tout le temps. Une mémoire parfois lourde à
supporter, mais dans ses enquêtes, un atout précieux.
La victime est
aussi un ancien des Ursulines : Thomas Sorel, bien connu dans les
alentours, et presque unanimement détesté… C’est le bras armé du très
redouté maire. Beaucoup ont souhaité sa mort, pour des raisons valables,
le plus souvent."
La jaquette du livre au moment de sa vente disait : Entre Pierre Lemaître et Fred Vargas, un polar sombre et envoûtant.... c'est tout à fait cela ! Un livre où l'on ressent le froid très présent dans cet hiver de guerre
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Je viens d'en terminer un autre. Et un dernier est commencé. Un peu de patience.
Encore 3 empruntés. La plupart venant de cette liste découverte sur la porte d'une bibliothèque de Gironde -clic-
Bonne semaine à vous