Chorale et chansons des années 40

Ils avaient tous fait un effort de costume des années 1940.

 

 Mercredi 5 juin dans l'église d'Asnelles

la chorale "L'ORPHEON DE BAYEUX" -clic-

donnait un concert .

(une copine de notre fille y chantait...)

Le programme était séparé en plusieurs parties de ces années avant, pendant et après guerre.

 

L'INSOUCIANCE :

Mon amant de Saint Jean (j'aime beaucoup cette chanson que ma grand-mère chantait, heureuse qu'elle ouvre ce concert)  -clic-

Que reste-t-il de nos amours ?

Over de rainbow

Boum (Trenet)

La romance de Paris -clic-

 

LES ANNEES SOMBRES :

Chant des Marais ( une émouvante  découverte pour moi : "Le Chant des marais" a été écrit en juillet 1933 par des prisonniers allemands antinazis au camp de Börgermoor, un des premiers camps de concentration conçus pour y enfermer les opposants au nouveau régime. Le travail, éreintant, consistait à assécher les marais voisins.) -clic-

Nuit et brouillard

La voix du rêve ou Hymne des déportés * (auteur local de Bayeux,  Arthur POITEVIN -cliquez-, créateur de cette chorale et mort à 33 ans du typhus de son retour des camps) 

 

L'ESPOIR :

Le cantique de Jean Racine

Le chant des Partisans -clic-

Bella Ciao

Le jour le plus long -clic-

 

LA LIBERTE :

La mer (Trenet)

C'est si bon

Les feuilles mortes

Quisaz, quisaz, quizac - clic-

Rum and Coca-Cola -clic-

Sing, sing, sing (quoique cet air fut créé en 1936...) -clic-

Ain't she sweet

La vie en rose

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*  Extrait le l'hymne des déportés :

Quand revient le moment du rêve,
Que peu à peu le Block entier s'endort,
Dans le soir qui s'achève,
Quand le vent de la nuit vient pleurer près des miradors,
Parfois en notre âme un peu lasse,
Monte soudain un trouble sans pareil,
C'est comme un gai refrain qui passe,
C'est comme un rayon de soleil.

Écoutez c'est la voix du rêve,
Qui revient chanter en nos cœurs,
Déjà l'aube se lève,
Présageant pour l'avenir des jours meilleurs,
Miradors, barbelés, brimades, cela n'est plus que des souvenirs amers,
Nous rirons de nos peines bien loin de Natzweiler.

 

A demain, on sera moins léger...