Quatre livres entièrement lus ce mois-ci:
Un de chez nous que je n'avais pas encore lu, que mon mari m'a conseillé, sorti de nos étagères. Des petits morceaux à lire pas forcément dans l'ordre. A déguster et à laisser "infuser" dans notre esprit.
"DES PAPOUS DANS LA TETE" (C'était aussi une émission de radio du dimanche matin sur France-Culture)
"Drôles de noms pour cette confrérie décoiffante qui, autour de Françoise Treussard et Bertrand Jérôme, a adopté le mot d’ordre de Perec : « J’aime jouer », et décline sur tous les tons jeux littéraires et inventions poétiques.
Rabelais part en week-end à Étretat, Gary Cooper écrit à Gandhi et les objets qui nous entourent, flacon de parfum ou verre à pied, ont des états d’âme…
Aucun genre n’est épargné : le roman devient interactif, les poèmes lipogramment et le dictionnaire rimaille ; le tourisme se fait minimal et le strip-tease littéraire. Des exercices de style et d’humour entre lesquels se dessine un univers virtuose et insolite."
+++++Un retenu à la bibliothèque :
"LE DIT DU MISTRAL"
Olivier Mak-Bouchard
Même auteur que pour un livre lu précédemment en avril (voir ici) et que Monique m'a recommandé. Lu les nuits de Pleine Lune de ce mois-ci... Toujours un chat et des hommes...
"S’il se nourrit des œuvres de Giono et de Bosco, Le Dit du Mistral n’est pas un livre comme les autres. C’est le début d’un voyage, un roman sur l’amitié, la transmission, sur ce que nous ont légué les générations anciennes et ce que nous voulons léguer à celles à venir.
C’est un récit sur le refus d’oublier, une invitation à la vie où s’entremêlent histoires, légendes et rêves. C’est une fenêtre ouverte sans bruit sur les terres de Provence, la photographie d’un univers, un télescope aimanté par les dieux."
"Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ? L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé..."
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Un pris spontanément à le bibliothèque
"BEREZINA" de Sylvain Tesson.
Car les livres de Sylvain Tesson me font toujours beaucoup de bien.. là , en side-car, sur les pas de Napoléon lors de la terrible "retraite de Russie dans l'hiver 1812-1813
«Il y a deux siècles, des mecs rêvaient d’autre chose que du haut-débit.
Ils étaient prêts à mourir pour voir scintiller les bulbes de Moscou.»
Tout
commence en 2012 : Sylvain Tesson décide de commémorer à sa façon le
bicentenaire de la retraite de Russie. Refaire avec ses amis le périple
de la Grande Armée, en side-car! De Moscou aux Invalides, plus de quatre
mille kilomètres d'aventures attendent ces grognards contemporains.
«Une épopée livresque, diablement tonique, rebelle à mort.»
Christophe Ono-dit-Biot, Le Point
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Un puisé dans le stock de livres rapportés de chez mes beaux-parents, il y a presque 2 ans maintenant.
Roger Auque , "UN OTAGE A BEYROUTH".
"Pour la première fois, un otage dit tout. Comme tout le monde, avant son
enlèvement à Beyrouth, Roger Auque, trente-deux ans, journaliste à RTL,
pensait que ça n'arrivait qu'aux autres. Jusqu'au jour où il est devenu
captif à son tour. Il est resté 319 jours dans l'univers souterrain des
morts-vivants de la guerre du Liban. (En 1987)
C'est le récit du reportage
détaillé de cette captivité, implacable, que Roger Auque a confié à
Patrick Forestier, grand reporter à Paris Match, qui nous est livré ici.
Quatre
ans en poste à Beyrouth ont permis à Roger Auque de comprendre l'arabe
et de s'adapter à la mentalité du pays. Ses reportages l'ont mené auprès
de toutes les factions rivales. Mieux que quiconque, il est en mesure
d'analyser son drame: Il arrive à localiser les endroits successifs de
sa détention. Il sait entre les mains de qui il est tombé. Ses dialogues
avec les gardiens nous. font découvrir leur psychologie.
Ce document
exceptionnel nous entraîne dans le monde mystérieux de la barbarie
moderne et nous fait partager le formidable combat de Roger Auque pour
survivre, ses révoltes et ses tentatives d’évasion."
Source : Le Livre de Poche, LGF
Car comme beaucoup, je me souviens de ces noms d'otages dits et répétés à chaque ouverture de journal télévisé à la fin des années 80.
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Et un livre que je ne finirai pas (que beaucoup ont "adoré" mais qui m'a agacé, ne m'a pas accroché malgré 2 essais de lecture; au deuxième, je suis allée un peu plus loin mais...)
"L'AMIE PRODIGIEUSE" d'Elena FERRANTE
« Je ne suis pas nostalgique de notre enfance: elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout: et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.»
Elena et Lila vivent dans un quartier
pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient
douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila
abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son
père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au
lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour
toile de fond une Naples sombre, en ébullition.
2 commentaires:
Tous très différents il me semble en contenu et en date de publication. Un faible pour Tesson. Bon WE. Sue
L'amie prodigieuse comme La tresse font partie de ces livres dont on parle beaucoup. Peut être trop. Et ensuite quand on les a en mains on en attend peut être aussi trop. Je préfère lire au hasard de mes discussions avec mes amis, avec la bibliothécaire.
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